Burkina: Ce que pensent les femmes de la situation nationale!

La situation de la femme au Burkina Faso est sensiblement identique à celle des pays voisins. Dans son discours sur la situation nationale, Christophe Dabiré a abordé presque tous les sujets de même que la situation des femmes , le jeudi 16 mai 2019 à l’Assemblée nationale.

Face à la représentation nationale, le premier ministre a fait le bilan de toutes les actions menées en 2018 par le gouvernement pour l’amélioration des conditions de vie des populations . C’est un discours qui sonne comme une mobilisation de tous Burkinabè à un développement économique et social mais suivi par peu les femmes.

Après le discours et les débats à l’Assemblée nationale, nous avons voulu en savoir plus de ce que les femmes retiennent de ce discours.

Sur une dizaine de femmes interrogées dont l’age est compris entre 25 et 55 ans , la plupart de ces femmes ne savaient pas que il y avait ce discours de grande envergure. Pour certaines , l’heure indiquée coïncide avec les heures de services.  Celles qui ont eu échos du discours ne pouvaient en suivre les extraits qu’au journal de 20 h de la Rtb. Plus étonnant encore , d’autres 24 heures après le discours, certaines n’en étaient toujours pas informées.

Après
Une situation qui montre, selon certains  personnes que nous avons intérrogés, à quel point les femmes ne s’intéressent pas la chose publique.  Pourtant, ajoutent un homme: ” ce sont les premières a réclamer l’égalité des sexes”

En suivant ou en participant à ces débats , les femmes seront mieux outillées sur la gestion de la chose publique . Comme dans son discours , le chef du gouvernement la si bien dit les 154 projets d’investissements d’un montant de 111 milliards de FCFA dans le domaine économique et social ont été exécutés en 2018.

Quant au programme au développement local, dont l’objectif est de lutter contre la pauvreté, il a permis d’investir dans les région du sahel  un montant total d’environ 3 milliards de FCFA en faveur de plus de mille promoteurs d’unités de productions informelles de réaliser des infrastructures socioéconomique et de financer 617 micro entreprises promues par les femmes et les jeunes.

La question des droits de la femme s’est imposée de plus en plus comme un problème de développement. Au niveau national, des efforts ont été faits au plan des textes pour consacrer le principe de l’égalité des sexes aussi bien en ce qui concerne les droits civils et politiques qu’économiques, sociaux et culturels. Cependant les déséquilibres et différences existent dans les rapports entre les hommes et les femmes à tous les niveaux : ménages, communautés, vie publique et nuisent au développement.

Emmanuel Fiakofi

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