A la vie à la mort : « Je ne pense pas pouvoir accepter l’enfant adultérin de mon mari »

La grande première du film – A la vie, à la mort-, de Nathalie Tandia a drainé des cinéphiles, lundi 6 juin 2022 au ciné Burkina. Le scénario, le son, les images, entre pleures, humours et suspens, la salle a communié avec les acteurs de ce long métrage.

Laure S., cinéphile est on ne peut plus clair. « Je suis une femme mariée, je suis fidèle à mon mari. Il doit être fidèle à moi. Je ne crois pas pouvoir accepter un enfant adultérin. Je ne le souhaite pas, mais je ne pense pas que je pourrai accepter comme l’a fait Rudice, l’actrice principale du film – à la vie, à la mort », commente l’air convaincue la jeune cinéphile. Elle et son époux ont assisté à la grande première de ce long métrage de Nathalie Tandia. Sourire au coin l’époux suivait attentivement sa femme qui s’adressait à la presse.

Dans – à la vie, à la mort-, l’infidélité et ses conséquences sont abordées dans tous ses détails. Rudice et Landry, un jeune couple amoureux voient leur foyer se briser après un ‘’coup d’un soir’’ sous l’effet de l’alcool. Un coup d’un soir qui donne naissance à une fille que Rudice accepte sous son toit. Difficile pour elle de pardonner à son homme malgré les supplices et les excuses de ce dernier. « Je t’aime Rudice. Je te demande pardon. C’est arrivé une seule fois » explique presqu’en larme Landry. Rudice ne veut qu’une chose : le divorce pour cause d’infidélité mais surtout pour avoir perdu son bébé par des faits de négligence de son époux.

Elle disparait avec Landry

Gloria. L’aventure amère de Landry est tenance. Elle utilise sa fille pour atteindre Landry. Entre stresses et angoisses, le mal de cœur qui rongeait le jeune homme ne finit pas attiser. Landry est hospitalisé. Rudice perd connaissance et se rend compte qu’elle aime toujours son mari. Elle est d’ailleurs enceinte. Elle attend de quitter son lit d’hospitalisation pour annoncer la bonne nouvelle à Landry qui est enlevé par Gloria. L’amène-t-elle où ? Qu’attend-elle de lui ? Que va-t-elle faire de lui ?  

Les cinéphiles devront attendre. Dans la patience. « La suite, c’est dans quelque mois », rassure Nathalie Tandia, la réalisatrice. Par ce long métrage tourné à Ouagadougou avec des acteurs Burkinabè, Nathalie touche du doigt la triste réalité de l’infidélité qui décime des couples.

A la vie à la mort : « Je ne pense pas pouvoir accepter l’enfant adultérin de mon mari » 2

Toutefois, conseille-t-elle, les enfants qui naissent de l’infidélité n’ont pas demandé à venir. « La femme doit accepter, et aimer l’enfant autant que possible. Nous devons cependant reconnaitre que l’infidélité n’a que des conséquences », commente-elle.

Franck Pouya, cinéphile le reconnais aussi. ” je ne suis pas encore marié, mais je vois beaucoup de couples se fragilisés à cause de l’infidélité. Mais je pense que le plus important est la confiance. J’ai aimé le film, le scenario, le jeu d’acteur, les images. Sauf que la diction et le son n’étaient pas trop au top“, dit-il.

A la vie à la mort est en salle jusqu’au 12 juin dans les  séance de 18h30 ; 20h30 et 22h30. Le film a été produit par Rossignol Groupe.

Bassératou KINDO

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