Burkina : YAMAHA, une marque d’origine nippone sur les motos d’origine chinoise

Le réseau national des consommateurs du Faso dénonce la vie chère et une utilisation abusive de la marque chinoise « YAMAHA ». Au cours d’une conférence de presse ce mardi 15 mars à l’occasion de la journée mondiale du consommateur, le réseau appelle à l’union sincère des organisations de défense des droits des consommateurs.

« Vie chère au Burkina Faso : quelles solutions dans le contexte de la Transition ? », tel est le thème retenu sur le plan national pour  la journée mondiale du consommateurs célébrée chaque 15 mars de l’année.

Le Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) dresse un bilan assez alarmant. « Une hausse de plus de 40% des denrées de première nécessité en ce mois de mars 2022, comparativement à la même période, l’an dernier. Les mil locaux ont connu une hausse de 24%. Le logement également a connu une hausse excessive et insoutenable », détaille Adama Bayala, président du Réseau.

A cela s’ajoute, dit-il, une spéculation des frais de scolarité dans les établissements secondaires et supérieurs, un coût élevé de la communication, une spéculation des frais de parking, l’augmentation du prix du carburant et du gaz butane.

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Adama Bayala, président du réseau national des consommateurs du Faso

 

Yamaha, une utilisation abusive

Pour les responsables du RENCOF, il y a également une « utilisation abusive de la marque YAMAHA » sur les engins à deux roues importées au Burkina. Et pour en avoir le cœur net, Bayala et ses camarades disent avoir « saisi par correspondance l’ambassade du Japon pour comprendre ». Ainsi donc, ayant été reçus, le 23 septembre, soit trois jours après par le troisième secrétaire de l’ambassade, madame Hemmi Akiyo, il sera établi, selon la représentante que « c’était du faux … ».

Selon elle, poursuit Adama Bayala,  il n’y avait que deux sociétés agréent à vendre des produits de marque YAMAHA. Le RENCOF interpelle les nouvelles autorités afin qu’ils trouvent une solution rapide et efficace face à ce phénomène.

Il appelle également à l’union sincère de tous les mouvements de défense des droits des consommateurs/coalition et coalition. A l’endroit des opérateurs de téléphonie, il demande une révision significative des coûts des appels et des services des compagnies de téléphonie mobile.

Pour un mieux vivre, Adama Bayala invite à la création d’un conseil souverain de la consommation car dit-il, « Nous avons droit à la vie pour en faire ».

Rachidatou Nathalie Zizien/Stagiaire

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