Cancer du col de l’utérus : Sika Kaboré encourage les agents de santé

Sika Kaboré, présidente de la Fondation KIMI, était aux cotés des agents de santé des centres de santé et de promotion sociale (CSPS) de Kamboinsin, Pazani et Bissighin, le vendredi 24 juin 2022. Elle est allée les encourager dans le cadre de la campagne de sensibilisation, de dépistage du cancer du col de l’utérus et des infections sexuellement transmissibles et de la planification familiale. Cette campagne, financée par PPGlobal se déroule du 23 au 29 juin 2022. Elle s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale d’action pour la santé des femmes placée cette année, sous le thème “ Santé des femmes dans un contexte de crise humanitaire”.

 

Placée sous le patronage du Ministre de la santé et de l’hygiène publique et de la Ministre du Genre et de la famille, elle est exécutée avec l’accompagnement technique d’autres acteurs : la DSF à travers ST-ATD, l’Association Burkinabè de Sages-femmes et de maïeuticiens d’état (ABSF), la Fondation KIMI, Marie Stopes Burkina Faso, Pathfinder International, EngenderHealth, Jhpiego et d’autres organisations qui manifestent le désir de se joindre à cet événement.

« Nous sommes là pour vous encourager et vous dire merci pour tout l’effort que vous faites pour la santé et le bien-être des femmes. Nous sommes reconnaissants de ces sacrifices au quotidien pour rendre accessible les soins et les produits de santé aux femmes et aux filles », a déclaré Sika Kaboré aux agents de santé de Kamboinsin. Les mains dans les gants et une lampe au front, la responsable de la maternité du centre venait de finir un test de cancer de col de l’utérus.

Cancer du col de l’utérus : Sika Kaboré encourage les agents de santé 2

« Tout se passe bien », rassure-t-elle.  L’affluence devant la salle d’attente dénote de l’intérêt et de l’importance de la campagne pour les femmes. Quelques difficultés sont toutefois à noter notamment au niveau de la planification familiale. « Quelques hommes sont encore réfractaires à l’adoption d’une méthode contraceptive par leur femme », témoigne la sage-femme. A la suite des séances de causeries à leur profit, certains comprennent et encouragent leur femme à adopter une méthode en vue d’espacer les naissances.

Au CSPS de Pazani, des femmes, en majorité des déplacées internes, sont aussi mobilisées. Depuis le début de la sensibilisation, le 23 juin dernier, plus d’une centaine de femmes – PDI – ont été consultées et sensibilisées. « Nous sommes vraiment contentes. Il y a beaucoup de choses qu’on ignorait, mais aujourd’hui, nous le savons et nous pourrions le partager avec nos sœurs et nos filles », confie l’une d’elles, toute émue.

A Bissighin, des femmes ont parcouru des kilomètres pour ne pas rater l’occasion de se faire dépister gratuitement du cancer du col de l’utérus et bénéficier des conseils sur la planification familiale. RM (nom d’emprunt), 49 ans et mère de 5 enfants a quitté Yagma. « J’ai appris l’information à la radio et je suis venue me faire dépister. Je sais que c’est pour mon bien-être », dit-elle. ST (nom d’emprunt), 30 ans est quant à elle venue adopter une méthode d’espacement de naissance. « J’ai accouché il y a 3 mois et je voudrais bien adopter une méthode pour que mon enfant grandisse bien » commente-t-elle.

Dans chacun des CSPS, Sika Kaboré a profité de ces rencontres pour donner du matériel de planification familiale financé par le gouvernement japonais notamment des tests de de grossesse et des préservatifs féminins et masculins. Diverses doléances lui ont été soumises pour la satisfaction desquelles elle a promis de faire des plaidoyers actifs auprès de PTF(s).

La campagne se poursuit jusqu’au 29 juin.

BK

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