Crise sécuritaire : Ave Dignité Humaine veut secourir la misère et les faiblesses des femmes déplacées internes

« Av Dignité Humaine veut participer à secourir la misère et les faiblesses des déplacées notamment les femmes » a déclaré son directeur Clément Kabore, au cours d’une matinée de réflexion et d’action sur la « nécessité de l’engagement de tous, pour la cause des Déplacés Internes ».

« Le cabinet d’Etude s’est intéressé aux conditions de vie des déplacés internes sur le territoire burkinabè surtout dans la zone de kaya, et s’est rendu compte que les femmes et les enfants sont les plus nombreux et les plus vulnérables parmi les vulnérables. Par conséquent, le cabinet voudrait participer à secourir la misère et les faiblesses de ces déplacées notamment les femmes » a affirmé Clément Kaboré

Le cabinet compte mettre en œuvre un projet d’action humanitaire en faveur des femmes victimes du terrorisme et de façon générale pour l’ensemble des personnes déplacées internes (PDI).

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     Clément Kaboré, directeur de AVE Dignité

Il s’agira de « créer un grenier de la solidarité africaine qui sera basé à Kaya. Il est question de rassembler des vivres, des produits de première nécessité pour secourir un tant soit peu les personnes vulnérables », ensuite déployer des équipes de bénévoles sur les sites des PDI « afin de les apporter de la chaleur humaine », enfin mettre en place « un fond qui servira à créer des petits emplois pour les femmes PDI afin qu’elles puissent se prendre en charge » a expliqué le directeur d’Ave Dignité Humaine.

Le but du fond est que les femmes PDI « passent d’une forme de dépendance totale à une autonomisation de leur existence » a précisé Clément Kaboré.

Le projet se déroulera sur trois (03) ans. Les responsables demandent l’appui de toutes les bonnes volontés.

Ave Dignité Humaine est un cabinet d’étude spécialisé dans la promotion de la dignité humaine. Il mène des études et enquêtes sur les groupes sociaux vulnérables dans l’objectif de trouver des voies et moyens pour un plus grand respect de leur dignité.

Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à d’intenses attaques terroristes. Elles ont  provoqué un flux massif de déplacement de populations. A la date du 31 aout 2021, le pays comptait 1 423 378 Personnes Déplacées Internes (PDI) dont 52,62% de femmes, selon le Secrétariat Permanent du Conseil National d’Urgence et de Réhabilitation (SP/CONASUR). L’alimentation est le premier des besoins prioritaires.

HD

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