Deuxième session ordinaire 2018 pour pour pousser la réflexion

La deuxième session ordinaire de l’année 2018 de la plateforme multisectorielle de prévention et d’élimination du mariage d’enfants au Burkina Faso, s’est tenue ce vendredi 14 décembre 2018.

Dr Anne VINCENT, représentante des partenaires techniques et financiers, a salué les efforts du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la Famille, dans la lutte contre l’élimination du mariage des enfants. Dans son discours, elle a souligné qu’une femme sur trois de 20 à 24 ans dans les pays en développement a été mariée alors qu’elle n’était qu’une enfant.

Les filles qui se marient avant l’âge de 18 ans, abandonnent fréquemment leurs études et tombent enceintes trop tôt. La précocité de la grossesse et donc de l’accouchement constitue une cause très importante de mortalité maternelle à travers le monde.

Pour le cas du Burkina Faso, la fécondité des adolescent (e)s est très élevée : 23% au niveau national, 29,2% en milieu rural à 12% en milieu urbain. Elle varie aussi significativement selon le niveau d’instruction. Toutes ces statistiques peu reluisantes, justifient la nécessité de mutualiser les efforts avec les institutions publiques, privées, les ONGs, les OSCs afin de lutter efficacement contre de mariage des enfants.

Selon la représentante de la ministre en charge de la femme, madame Ivette Dembélé cette deuxième session est une opportunité de pousser la réflexion sur l’élimination du mariage d’enfants au Burkina Faso.

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