Disparition d’un nourrisson à Fada : La ville sous le choc, la Gendarmerie sur les traces du ou des auteurs

Dans la nuit du 26 au 27 octobre 2025, un bébé de sexe féminin, âgé de seulement 2 mois, a mystérieusement disparu au secteur 1 de Fada N’Gourma. Les circonstances de cette disparition, encore floues, plongent la population dans l’émoi et l’incompréhension.

Selon les témoignages recueillis par Sidwaya.info, la mère du nourrisson, préoccupée par l’état de santé fragile de sa fillette, avait choisi de passer la nuit chez une connaissance. Elle projetait, dès l’aube, de se rendre dans une localité voisine pour y chercher des tisanes, dans l’espoir de soulager son enfant malade.

Mais au réveil, la jeune femme découvre l’impensable : son bébé n’est plus à ses côtés. Aucun bruit suspect, aucun indice visible, aucune trace ne permet de comprendre ce qui s’est passé. Le mystère reste entier.

La disparition s’est rapidement propagée dans la ville, suscitant peur, indignation et consternation. Dans les quartiers de Fada, les hypothèses vont bon train : enlèvement prémédité, rituel, ou simple accident ? Chacun tente d’interpréter l’inexplicable.

Alertée dès les premières heures, la Gendarmerie Territoriale de Fada N’Gourma a ouvert une enquête. Les éléments multiplient les recherches, interrogent les témoins et fouillent la zone à la loupe. Pour l’heure, aucune piste tangible n’a encore permis de retrouver le nourrisson. Une source sécuritaire jointe par Sidwaya.info indique que « toutes les hypothèses sont envisagées » et que « les investigations se poursuivent sans relâche ».

Cette affaire vient rallonger la liste déjà inquiétante des disparitions d’enfants signalées ces derniers mois à travers le pays. Des cas similaires, souvent entourés de mystère, alimentent les inquiétudes et appellent à une vigilance accrue au sein des familles. En attendant que la lumière soit faite sur cette disparition, la population de Fada reste suspendue aux conclusions de l’enquête.

Les autorités locales appellent au calme et à la coopération avec les forces de sécurité.

Annick HIEN/MoussoNews