DJ Carooza la Madré : « Je rêve d’une association de femmes Dj au Burkina »

Dans le monde de la nuit, les gérants de platines dans les boîtes et maquis sont essentiellement constitués d’hommes. Dans ce groupe d’hommes se trouvent toutefois des amazones de la platine. Des femmes qui essayent de frayer leur chemin et Dj Carrora La Madré est l’une d’entre elles.

Abodjan Acouvi Sandra alisa Dj Carooza La Madré est une femme DJ burkinabè-togolaise d’origine résidente au Burkina Faso. D’abord caissière dans un maquis de la place, elle s’intéresse également à l’animation de platine. « Je me suis formé tout doucement et je continue d’apprendre », dit-elle. DJ confirmé depuis six mois maintenant la passion ne cesse de grandir. « J’ai été recruté dans un maquis et on me paye pas mal », se réjouit l’une La Madrè.

Femme et DJ = assez de difficultés

Une femme qui exerce un métier d’homme attire toujours les regards, encore plus pour celui de Disque Joker, reconnait Dj Carooza la Madrè. « Avec les clients, tout va pour le mieux. Il y a toutefois de petites difficultés avec l’équipe des gestions des maquis. Beaucoup ne font pas confiance aux femmes, certains apprécient, d’autres pas » explique la jeune dame. Le métier nourrit-il son Homme ? Sourire au coin, la DJ répond timidement. « Pour le moment, ça va », dit-elle. Au manque de confiance des gestionnaires de maquis s’ajoutent l’ignorance des promoteurs culturels qui devraient selon la DJ penser à ces femmes à travers des récompenses aux plus méritantes.

DJ Caroooza La Madré aspire à une meilleure représentativité des femmes DJ. C’est pourquoi avec ces collègues, elle ambitionne de créer une association de femmes DJ pour mieux promouvoir leur activité. Abodjan Acouvi Sandra dit DJ Carooza la Madré officie à plein temps au maquis Waguess de Balkui auprès d’une clientèle qui l’apprécie beaucoup.

 

RABO Cheik Abdoul Kader

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