Garde d’enfant : le cri de détresse d’une jeune dame de 34 ans

NT, 34 ans, mère de deux enfants dit souffrir le martyr pour la garde de ses enfants. Mariée il y a une dizaine, la relation avec la belle famille et celle de son époux bat de l’aile. Entre injure, humiliation et non-assistance, la jeune dame dit craindre le retrait de ses enfants. Elle appelle à une assistance juridique.

 

Son témoignage

« J’ai 34 ans. Depuis 2013 j’étais dans une relation à distance avec un monsieur.  On s’est marié à la mosquée uniquement. J’ai eu notre premier enfant en 2016, les parents du monsieur ont eu du mal à m’accepter jusqu’à ce jour parce que je suis d’une autre ethnie. Nous avons continué la relation, j’ai eu un deuxième enfant. Vu que j’ai eu des problèmes avec la famille pour l’accouchement du premier enfant (injures publiques, humiliation, non-assistance, coupure de ration alors que j’étais très malade), pour le deuxième enfant, j’ai préféré accoucher chez mes parents. Cela n’a pas plu à la belle-mère qui demanda à son fils de régler mon compte.

Quand il se rendit dans ma famille, il m’a battue alors que je venais d’accoucher il y a une semaine. Il perdit tout droit de revenir dans ma famille pour voir ses enfants (je travaillais dans la ville où se trouvait ma famille, j’y étais depuis lors). Je restai là et il commença à menacer de retirer les enfants. Me voilà contrainte à déposer une demande d’affectation pour le rejoindre.

Dès le premier mois, monsieur commença à me porter main. C’est devenu une routine. Il me battait maintenant à la moindre occasion et tout cela devant les enfants qui pleuraient. Ce qui n’avait jamais mis de l’humanité dans son cœur de père. Il l’a fait toute l’année, et chaque dispute s’accompagnait d’une maltraitance des enfants qui avaient maintenant 5 et 2 ans (il les chassait et fermait sa chambre à clé, leurs disaient d’aller chercher leur vrai père, retirer la carte de la télévision pour les priver de télé, etc.

Je n’avais pas le droit de leur donner du goûter pour l’école le matin, il trouvait que je gaspille mon salaire. Tout le temps que je passasse là, une simple boîte de Nido, il refusa de leur offrir. Je pris toutes les dépenses sur moi (goûter, habillement, soins, tout, chose que je faisais depuis leurs naissances).

Un jour il me confia qu’il les maltraitait juste pour m’atteindre et pouvoir me battre. Le mois de novembre passé, il me violente avec une violence sans pareil au point que je pris mes affaires et les enfants, je l’ai quitté mais faute d’affectation, je demeure toujours dans la même ville. S’en suivent les menaces et tout.

Il refuse toute responsabilité vis à vis des enfants. La semaine dernière, il tenta de les prendre à l’école à mon insu, chose que l’école n’accepta pas puisque je suis la seule qu’ils connaissent pour passer les déposer et les chercher.

Il a tempêté et fit un gros scandale devant l’école. J’ai déposé une plainte mais il a des relations, cela tombe à l’eau, il nie tout, il dit ne rien reconnaître dans les faits, il devient la victime, il demande même la garde des enfants, chose encouragée par l’autorité en question.

Il sort de l’entrevue encore plus édifié, avec une fierté indescriptible, sans même recevoir des mises en garde pour protéger ma modeste vie. Je vous écris pour demander de l’aide, si vous connaissez une personne très dévouée pour m’aider à obtenir gain de cause. Si le monsieur prend les enfants, il va les affamer, la première maladie ce sera le pire, il n’a jamais accepté débourser un rond pour un enfant. De décembre à maintenant, aucun enfant n’a reçu 5 f de lui. Aidez- moi avec une personne au tribunal de Ouagadougou, toutes personnes ou institution capable de nous aider vraiment »

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