“Je porte Djibo dans mon cœur” ( Roch Kaboré, président du Faso)

Je veillerai à ce que les forces de sécurité intérieure reprennent du service dans la ville”

Par voie aérienne ,le chef de l’État burkinabè Roch KABORÉ a effectué son premier voyage de son mandat en cours à #Djibo en le 18 juin dernier. Djibo, une ville au nord du pays soumise aux injonctions des individus armés non identifiés. Ce, depuis plusieurs mois selon de nombreux témoignages.

Lors de cette odyssée présidentielle, le locataire du palais de Kossyam avait promis veiller ” à ce que les forces de sécurité intérieure reprennent de service dans la ville ” et s’employer ” à ce que l’État retrouve toute la plénitude de son autorité”.

Le grand imam Souaibou Cissé de cette ville “Ténéré” enlevé mardi le 11 août sur l’axe Namssiguia-Djibo par des individus armés non identifiés a été retrouvé mort ce samedi 15 août. Huit mois plus tôt, c’était au député-maire Oumarou Djibo de trouver la mort sur le même axe par les faits d’armes des individus non identifiés.

Le tronçon Namssiguia-Djibo est long de 36 km. Un morceau de parchemin de terreur et d’horreur.

Les Djibolais vivent le martyre. L’état de siège que lui impose la horde barbare a entraîné une explosion du coût de la vie. L’accès aux services sociaux de base est mitigé.

Djibo est un symbole de vaillance et de résilience des burkinabè face à l’insécurité.

Ce “Ténéré” ne doit pas tomber. Un noeud à tenir bon. Le pouvoir central est interpellé.

Simbo DRABO

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