Le féminisme en 7 questions avec Poupette Bénédicte Bailou, coordinatrice de femin-in

Il existe plusieurs courants de féminisme. Le féminisme dite nouvelle génération utilise de plus en plus, les nouveaux moyens de communications comme les réseaux sociaux pour mener le combat de promotion de l’égalité homme/femme. Le féminisme en 7 questions avec Poupette Bénédicte Bailou, coordinatrice du mouvement fémin-in au Burkina Faso. 

 

Qu’est-ce que le féminisme ?

Le féminisme est un ensemble de mouvements et d’idées philosophiques ayant pour vocation de définir et de promouvoir l’égalité (politique, économique, culturelle, sociale et juridique) entre les femmes et les hommes en militant pour les droits des femmes dans la société civile et dans la vie privée.  En résumé,  on peut dire que le féminisme est un ensemble de mouvements qui recherche l’égalité des droits entre les humains.

Y’a-t’il différents types ou courant du féminisme ?

Il y’a autant de féminismes que de féministes, pour dire qu’il y’a plusieurs courant de féminisme. Nous avons le féminisme socialiste, libérale, afro féminisme, le féminisme africain.

Pourquoi le féminisme 2.0 ?

Le féminisme 2.0 ou digital si vous voulez, est un féminisme qui utilise internet pour véhiculer ses idées. Il est né à la suite du #balancetonporc et de #metoo qui était une campagne de dénonciation à travers les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux étant un canal pour atteindre un grand nombre de personnes en un temps record, donc un moyen privilégié dans la lutte pour promouvoir les droits des femmes.

Y’a-t-il des méthodes de lutte féminisme ? Lesquels ?

Il n’y a pas de méthodes figées pour la lutte féministe. Les méthodes diffèrent des contextes, des situations et des zones géographiques dans lesquelles on se trouve. Ce sont des méthodes identiques à tous les combats, on peut citer Les dénonciations, les plaidoyers, le lobbying, la sensibilisation, etc.

Ces derniers temps, on constate une certaine divergence entre plusieurs opinions sur le féminisme. Y’a-t-il une incompréhension ?

Incompréhension, je n’en suis pas sûre. Parce que le féminisme n’a pas plusieurs définitions, c’est juste la recherche de l’égalité des droits. Il y’a des personnes qui ont peur de perdre leurs privilèges que le système patriarcal leur octroie donc qui trouvent que le féminisme est une mauvaise chose.

D’aucuns pensent que la nouvelle génération de féministes a une approche trop drastique dans la lutte, est-ce le cas ?

Non, je trouve pourtant que la nouvelle génération est plus tempérée que l’ancienne génération. En réalité, avec les réseaux sociaux, on entend et voit plus les actions des féministes. Nous n’avons pas encore battu le pavé, nous n’avons pas brûlé des pneus, donc en quoi notre façon de faire serait drastique.

Que faut-il faire pour apporter une claire compréhension du féminisme au Burkina ?

J’aimerais laisser cette question ouverte aux internautes. Celles ou ceux qui trouvent que nous faisons mal le féminisme ont là une belle occasion de proposer des actions pour une meilleure perception du combat.

Itw réalisée réalisée par Bassératou K. 

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