Les rencontres féministes : former des jeunes pour un monde égalitaire

Après  48h pour la première édition, voici les 72h des rencontres féministes organisées par le mouvement Femin-in dans le cadre des 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes.

Durant 3 jours une cinquantaine de jeunes, filles comme garçon seront former sur le féminisme africain, la sororité et sur l’utilisation des réseaux sociaux dans l’activisme féministe. Pour la coordonnatrice du mouvement Bénédicte BAILOU, le féminisme n’est pas un mouvement occidental, il a ces bases en Afrique et au Burkina.  Sensibiliser les jeunes de 18 à 35 ans peut être, selon elle, un atout pour l’atteinte des objectifs de développement durable et inclusif.

Au delà de l’aspect pédagogique de cette deuxième édition des rencontres féministes,  le mouvement Femin-in espère lancer un appel à une meilleure application des textes en vigueur en matière de protection des droits de femmes et des violences basées sur le genre. « Nous avons quantité de textes qui régissent les droits des femmes au Burkina comme la loi 061, le protocole de Maputo, la résolution 1325 du conseil de sécurité des ONU. Le vrai problème c’est l’application sur le terrain. Les règles sont là mais ne sont pas toujours respectées », déplore-t-elle.

Tout en faisant ce plaidoyer pour le respect des textes elle a marqué son espoir pour qu’au sortir de cette rencontre féministe, des jeunes puissent renforcer leurs capacités afin de changer les paradigmes pour créer une société plus égalitaire.

RABO Cheik Abdoul Kader

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