« Ma part de vérité » : mal perçue par le COCISTRO

Le Conseil citoyen pour le suivi de la transition et de la révolution d’octobre (COCISTRO) a donné son point de vue, ce jeudi 13 février 2020, sur « Ma part de vérité » du Président Jean Baptiste Ouédraogo (JBO) ainsi que sur les recommandations des sages de Manèga. Des recommandations qui invitent les acteurs de l’insurrection à s’excuser publiquement.

Pour le COCISTRO, il est inadmissible qu’un ou des membres du collège des sages de 1999 – 2000 qui ont consacré Thomas Sankara au nom de la réconciliation, héros national reviennent 20 ans après décrire minutieusement sous une plume d’aigreur, revancharde la prétendue « face laide » de ce même héros. Acte que le COCISTRO a qualifié de lâche et d’irresponsable.

Selon le président du COCISTRO, Aziz Ouédraogo, le Président JBO et les sages de Manéga, par leur comportement ont réveillé les vieux démons et ont enfoncé du même coup un puissant coup de couteau dans la plaie de fracture sociale du peuple burkinabè qui était en voie de cicatrisation. Le COCISTRO s’est interrogé sur les fins recherchées par JBO en publiant une telle œuvre. A écouter le Dr Emile Paré, secrétaire aux affaires politique du COCISTRO, JBO s’est éjecté de l’histoire politique du Burkina Faso et de la pire manière.

Quant à la demande des sages de Manéga, le COCISTRO la qualifiée d’une véritable alchimie qui cache mal leur négation de la valeur positive de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

De l’avis du COCISTRO, seul le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), institution légale mise en place par les autorités républicaines est à même de proposer au peuple une voie de réconciliation. Et ceci conformément à la charte signée par tous les acteurs civils, politiques et militaires du pays.

Cheick Abass KOALA/Stagiaire

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