MPSR : l’espoir pour des femmes ‘’déplacées internes’’ de Panzani

Les femmes ‘’déplacées internes’’ accueillis sur le site Pazani espère retrouver leurs habitats avec l’avènement du mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration de Paul-Henri Damiba. Toutefois, le 24 janvier dernier, de mauvais souvenirs et le traumatisme ont rejaillis du fait des coup de feu de la mutinerie.

Elles sont arrivées à Ouagadougou en mi 2019 quand elles ont été obligées de fuir l’hydre terroriste qui sévissait dans le Centre-Nord. Installées à Panzani depuis bientôt 3 ans, des femmes déplacées internes font la croix et la bannière pour leur pitance quotidienne et celle de la centaine d’enfants venus avec eux. ” Nous balayions le sable pour vendre. Nous avons ensuite reçu des formations en fabrication de savon mais nous avons énormément de difficultés à écouler les produits. Maintenant nous comptons sur la lessive chez les particuliers afin de pouvoir nourrir nos enfants” explique Ouedraogo Bibata, déléguée des femmes déplacées internes de Pazani.

La jeune dame a difficilement vécu les événements qui ont conduit a la prise du pouvoir par l’armée. Entendre les coup de feu ont fait rejaillir en elle les souvenirs de l’attaque qui les a obligé de fuir de chez eux. ”Nous étions a Yalgado pour l’accouchement d’une d’entre nous quand les mutineries au débuté. J’ai failli devenir folle à cause des coups de feu, pensant que ce sont les terroristes qui avaient enfin pu regagner la capitale Ouagadougou. Je nous croyais condamnés à jamais. C’est après avoir quitté l’hôpital et regagné Pazani que j’ai appris que c’était un coup d’Etat. C’est là que j’ai pu reprendre mes esprits.  Toute cette frayeur est due au traumatisme que nous avons subit lors de l’attaque de notre village à Djibo” raconte t-elle.

Néanmoins elle nourri beaucoup d’espoir quant a la prise du pouvoir par l’armée et espère que cela permettra de trouver une solution définitive a l’insécurité. « Le discours du Chef de l’Etat nous a beaucoup réjouit. Nous souhaitons que d’ici 6 mois on n’entende plus dire qu’il ya eu une attaque dans aucune localité au Burkina » a-t-elle affirmé.

RABO Cheik Abdoul Kader

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