Sécurité routière : zéro goutte de sang pour les personnes handicapées en circulation

L’association Elan des personnes de petites tailles est engagée pour ‘’ zéro goutte de sang pour les personnes handicapées en circulation’’. Pour prévenir tout danger en circulation, elle a outillé du 9 au 11 mai 2022, ses membres sur la sécurité routière et la convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH).

‘’ Nous sommes des personnes handicapées, nous sommes donc déjà accidentés puisque nous avons des déficiences’’ a d’entrée rappeler Sarah Maiga, présidente de l’association Elan. L’insécurité routière n’épargne toutefois pas non plus les personnes vivantes avec un handicap. Soucieuse du bien-être de ses membres, l’association Elan a initié une formation sur la sécurité routière à leur profit.

Pendant 48h, les participants se sont outillés sur des bonnes pratiques dans la circulation afin d’éviter les risques d’accidents. « Que nous cognons quelqu’un ou que quelqu’un nous cogne, c’est un double handicap pour nous. Et si nous cognons quelqu’un, nous augmentons le nombre  de personnes handicapées au Burkina », commente Sarah Maiga.

« Nos pieds sont nos engins »

La connaissance du code de la route est d’une importance, en particulier pour les personnes vivantes avec un handicap.  « C’est très important pour nous de connaitre le code de la route et de pouvoir circuler librement. Cette formation est très importante pour nous, parce que nos pieds sont nos engins. Partout où nous voulons aller ce sont nos engins qui nous y conduisent », précise la présidente de l’association Elan. La formation a été rendue possible grâce à l’accompagnement technique et financier de Canal+ Burkina et Telecel Faso. Des personnes ressources telles que Martine Yabré, présidente du cadre des concertation des organisations de la société civile ont magnifié de leur présence la cérémonie de clôture de la formation.

Une première formation que Sarah Maiga ne compte pas en arrêté là. Elle espère l’organiser dans les 45 provinces du Burkina. « Nous comptons toujours sur ceux qui nous ont accompagné pour cette 1ere édition à continuer de nous accompagner pour les prochaines éditions. Nous souhaitons l’organiser dans les 45 provinces du pays », indique-t-elle.

Zizien Rachiratou Nathalie/ Stagiaire

Mousso News