Terrorisme : les Amazones de la Résistance veulent combattre aux côtés des FDS et VDP

Elles sont étudiantes et élèves, prêtes à aller sur le terrain de combat auprès des forces et de défense et de sécurité (FDS) et des volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Réunies au sein du mouvement dénommé – les amazones de la résistance- elles ambitionnent être des sentinelles investies dans la lutte contre la corruption, la mauvaise gouvernance et pour le retour de la quiétude au Burkina Faso. Samedi 9 avril, elles ont décliné leur vision au cours d’un point de presse.

Rafiatou Ilboudo et ses amies amazones ont foi en leur combat. Le combat pour la restauration de la liberté, la dignité des peuples africaines, la lutte contre la corruption et la mal-gouvernance. Elles sont aussi engagées contre le terrorisme qui endeuillent le Burkina Faso depuis 2015. Se sentent-elles d’ailleurs capables de lutter auprès des forces de défense et de sécurité si besoin en est. « Si nous sommes soutenues, nous irons au front. Il faut juste qu’on nous fasse confiance », rassure Rafiatou Ilboudo, la coordinatrice.

La situation du pays est sombre, rappelle-t-elle, ce qui explique la naissance du mouvement des amazones de la résistance. « Les amazones de la résistance sont nées parce qu’elles n’ont la force de se taire face à ses grands malheurs qui s’abattent sur notre peuple depuis des lustres », explique la jeune étudiante qui précise que c’est une organisation de femmes souverainistes panafricaines qui luttera aux côtés des hommes.

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Aux côtés des hommes, dit-elle, parce que la femme n’est ni l’opposé de l’homme, ni son antithèse. « Nous pensons d’ailleurs que les hommes chez nous sont tout aussi dans le pétrin que les femmes et que c’est ensemble que nous pourrions en sortie. C’est pourquoi les femmes et filles qui militent avec nous se refusent de s’inscrire dans cette lecture qui consiste à faire croire que la femme africaine est enfermée par l’homme africain », commente Rafiatou Ilboudo.

Les amazones de la résistance se définissent donc comme une organisation non partisane, apolitique, libre et autonome de ses idéaux. Elles sont ouvertes à tout citoyens sans distinction, et n’est pas exclusivement féminine. Elle s’inspire notamment des visions de certaines structures comme la coalition des patriotes africains du Burkina (Copa/BF). Elles entendent les jours à venir apporter leur soutien aux déplacés internes.

Bassératou K. 

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