L’homosexualité prend de l’ampleur en Côte d’Ivoire selon certains commentaires sur les médias sociaux. ‘’Woubi’’ du nom d’appellation des ‘’gay’’ et ‘’lélé’’ de celui des lesbiennes, des ivoiriens disent non à la propension du phénomène. Une traque est lancée à leur endroit.
« Ce sont des déchets » estime un citoyen au micro d’un créateur de contenus. Une autre d’ajouter que : « Si l’Etat ne réagit pas, dans 2 ans, tous les hommes vont devenir des femmes ».
En Côte d’Ivoire, l’opinion est divisée sur la propension du phénomène d’homosexualité. Si certains estiment et rappellent que la Constitution du pays dans son article 2 donne le droit et la liberté à tout citoyen de s’exprimer, d’autres s’inquiètent et disent non au ‘’woubisme’’. Sur les réseaux sociaux, des vidéos d’hommes habillés et maquillés en femme sont diffusés.
En direct Facebook, le mercredi 28 aout, un ‘’woubi’’ affirmait être libre de son appartenance sexuelle. « Ceux qui ne veulent pas nous voir n’ont qu’a quitter sur les réseaux sociaux », a-t-il laissé entendre. Un autre met en garde : « ceux qui m’accuse d’être un woubi vont répondre devant les juges ». D’un geste féminin et la voix fine, il estime qu’il se maquille, porte des perruques et me met du vernis parce qu’il évolue dans le domaine de la mode. « Je suis efféminé, Je me maquille, je porte des perruques parce que c’est que je fais comme travail. C’est qui me permet de me nourrir. Je ne veux pas qu’on m’assimile au woubi », a-t-il avertit.
Des célébrés à travers des messages subtils interpellent. A l’image de Kommander Samo Samo de la team paiya. Il estime qu’il « est temps de parler de quelque chose qui menace l’image de notre beau pays, la Côte d’Ivoire. Le phénomène « woubi » qui prend de l’ampleur dans notre société, notamment parmi la jeunesse, ce n’est pas ce que nous voulons pour notre avenir (…) ». Et d’ajouter que : « La Côte d’Ivoire est reconnue pour sa discipline, ses valeurs, et sa belle image à l’international. Nous respectons tout le monde, mais il est crucial de dire NON à ce fléau qui ternit notre jeunesse. Restons fiers de nos traditions, de nos valeurs, et travaillons ensemble pour préserver ce qui fait la grandeur de notre nation. Ce phénomène n’a pas sa place dans notre société. Sensibilisons nos jeunes et restons vigilants pour un avenir meilleur » a-t-il souhaité.
En Côte d’Ivoire, l’homosexualité n’est ni autorisé, ni criminalisée. Toutefois l ’article 367 du nouveau code pénal ivoirien stipule que: »Le fait d’inciter des personnes à maltraiter autrui en raison de son origine, de son appartenance ethnique, de sa religion ou son orientation sexuelle est puni selon la gravité de l’acte, de 1 à 5 ans d’emprisonnement et 500.000 FCFA à 5 millions FCFA d’amende ; 10 à 20 ans d’emprisonnement et 20 millions FCFA à 40 millions FCFA d’amende ».
Julie Jessica/MoussoNews