En France, certaines femmes, malgré leur soutien à l’égalité des sexes, rejettent le mouvement féministe, qu’elles jugent trop radical ou éloigné de leur réalité quotidienne.
Le féminisme, bien qu’essentiel dans la lutte pour l’égalité des sexes, ne fait pas l’unanimité parmi toutes les femmes. Si de nombreuses militantes se battent activement pour faire avancer les droits des femmes, d’autres s’en éloignent, soit par méconnaissance, soit par refus d’associer leur nom à un mouvement qu’elles perçoivent différemment.
Lisa, 25 ans, exprime ainsi son malaise : « J’ai du mal à me reconnaître dans ce mot. », dit-elle. Pour elle, l’égalité entre les sexes n’a pas besoin d’une étiquette. « Je n’ai pas besoin de mettre en avant le fait que je suis une femme dans ma vie de tous les jours, je me sens respectée pour ce que je suis », confie-t-elle. Lisa estime avoir toujours été considérée comme égale aux hommes, à l’exception de la différence physique.
Olga, 33 ans, se dit « en faveur des femmes » mais rejette l’étiquette féministe. Selon elle, pour être véritablement féministe, il faut des actions concrètes, comme manifester ou défendre les droits des femmes au quotidien. « Je ne mène aucune action pour améliorer la situation des femmes », explique-t-elle. Cependant, elle reconnaît l’importance du féminisme dans la lutte pour l’égalité : « Tout le monde doit être un peu féministe pour que les choses bougent».
Ces témoignages illustrent la complexité de la perception du féminisme aujourd’hui. Si certaines femmes rejettent cette étiquette, elles ne renient pas pour autant l’idée de l’égalité entre les sexes, mais préfèrent des formes de soutien moins militantes et plus discrètes.
Source: Maville.com
Resumé de Oceanne DABONE (Stagiaire)/ MoussoNews