Elections 2020 : les acteurs de la plume et du micro outillés pour la couverture médiatique

Des journalistes de la région des Hauts-Bassins se préparent pour les élections de 2020. Du 16 au 17 juillet, ils ont été outillés sur le traitement de l’information électorale. L’initiative est du Conseil supérieur de la communication (CSC) avec l’appui du PNUD.

Conscient du rôle des médias dans la préservation et la consolidation de la paix au Burkina Faso, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a entreprit une session de formation à l’endroit des journalistes de l’Ouest. Elle s’inscrit dans  le cadre de la préparation des élections de 2020 dans un contexte sociocommunautaire fragile. Tenue à Bobo-Dioulasso  du 16 au 17 juillet 2020, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). La formation était axée sur le traitement de l’information électorale a travers  différents modules avec en sus des travaux pratiques.

Le module sur les processus et les vocabulaires électoraux ont été présenté par Dr Valérie Soma/Kaboré, juriste et enseignant-chercheur. Elle s’est penchée sur les éléments constitutifs du processus électoral et l’explication de mots techniques. L’objectif de ce module est de permettre aux journalistes d’avoir une bonne utilisation des termes pour éviter des confusions lors du traitement de l’information.

« La responsabilité sociale du journaliste en période électorale » est le module présenté par Jean Baptiste Ilboudo, consultant en communication. Il s’est attardé notamment sur  l’implication du métier de journaliste sur le plan social en période électorale.

Daniel Bonzi, le directeur de la réglementation, de la médiation et du contentieux au CSC a quant à lui,  fait un exposé sur les lois et des sanctions qui encadrent le traitement de l’information, les règles à respecter en tant que journaliste à travers son module :« Les manquements récurrents à la loi, à l’éthique et à la déontologie en période électorale ».

Journaliste et ancien directeur général des éditions SIDWAYA, Rabankhi Aboubacar Zida s’est entretenu avec les journalistes sur la désinformation et la propagation des rumeurs en période électorale surtout comment faire pour détecter et éviter les écueils.  Martine Yabré, experte en genre s’est entretenue avec les journalistes sur le « traitement de l’information électorale sensible au genre » pour une meilleure prise en compte du genre dans le travail des journalistes.

« Traitement de l’information dans un contexte de crise » est le module présenté par Baba Hama, journaliste et ancien ministre de la culture. Sa communication a permis aux participants de cerner les dangers qui entourent un « mauvais » traitement de l’information en période de crise.

La deuxième journée s’est portée sur un seul panel divisé en deux thèmes. Intitulé « Traitement de l’actualité en période d’avant-campagne », le module présenté par Abdoulaye Tao, journaliste et directeur de publication de l’ECONOMISTE DU FASO a permis aux participants de faire une distinction entre l’information ordinaire et la communication en période de crise.

Le module portant sur « La régulation de l’information en période de crise électorale » a permis à Abdoul Azize Bamogo, vice-président du CSC de faire une synthèse de l’ensemble des communications de la formation. Il a aussi permis au vice-président du CSC d’échanger avec les participants sur les attentes de l’institution vis-à-vis des journalistes et des médias. Abdoul Azize Bamogo a prodigué aux journalistes des conseils pour la conception de certaines émissions.

 

Diro Benoit Wilfried TOE

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