Plus de 4 millions d’enfants à vacciner sont dans le viseur du Ministère en charge de la santé. Le premier passage de la journée vitamine A+ couplée au rattrapage vaccinal à été lancé par le ministre Dr Robert Kargougou le vendredi 13 juin 2025 à Tenkodogo, dans le Centre-est.
Le ministre de la Santé, Robert Kargougou, a administré, vendredi 13 juin, la première dose de vitamine A à un enfant dans la famille Bamogho, au secteur 3 de Tenkodogo, lançant officiellement le début cette campagne 2025.
Le ministère de la Santé entend toucher plus de 4 millions 600 mille enfants à l’issue du premier passage de la campagne de la journée vitamine A+, couplée au rattrapage vaccinal.
Le premier passage compte durer quatre jours pour les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso et un mois pour les autres régions. Le ministre a indiqué qu’il va s’agir d’administrer aux enfants de 6 à 59 mois des capsules de vitamine A, de leur donner un déparasitant (abendazole). Aussi, il est prévu des dépistages, des prises en charge pour des cas de malnutrition et aussi procéder au rattrapage vaccinal pour les enfants ayant raté des vaccinations de routine.

Le ministre a également confié que des conseils seront donnés aux mères d’enfants ciblés.
Selon Dr Kargougou, la vitamine A est importante parce qu’elle permet de renforcer le système immunitaire de l’enfant afin qu’il puisse résister aux maladies et éviter la cécité crépusculaire. « C’est aussi important de prendre le comprimé déparasitant, car il va préserver les enfants contre les parasitoses », a-t-il ajouté.
Le chef du département de la Santé a lancé un appel à l’ensemble de la population, aux mères d’enfants pour que toutes les cibles puissent bénéficier du paquet intégré durant toute la période de cette campagne.
Des partenaires telles que l’UNICEF Burkina, a décidé d’apporter un soutien à hauteur de près de 700 millions de francs CFA.
L’ONG Hellen Keler international compte financer la campagne à hauteur de 453 147 905 600 de FCFA dont une partie va être destinée à la subvention des directions régionales de la santé et l’autre pour s’assurer du contrôle qualité afin que la campagne soit adéquate.
Source: Sidwaya
Résumé de Diane SAWADOGO/ MoussoNews