Ouaga: Ces mécaniciens nocturnes  »sauveurs » des noctambules

À Ouagadougou, des mécaniciens restent le plus souvent tard les nuits afin de régler des pannes. Motos ou vélos, ils règlent des pannes meme à des heures indues.

Dans plusieurs quartiers de Ouagadougou, des mécaniciens prolongent leur journée de travail.

Ils restent souvent jusque tard dans la nuit, parfois jusqu’à 1h ou 2h du matin afin de dépanner des usagers et de se faire des derniers sous avant de rentrer. Ils ont un point en commun, ils sont tous installés non loin de maquis, près d’un lampadaire et règlent presque les mêmes pannes : bougies grillées, freins lâches, phares éteins…

À Bonheur ville, Boureima ne dort pas. Installé au bord du goudron, il règle toute sorte de pannes, petites ou moyennes. De 8 heures à 1 heure du matin, Boureima est assis à l’angle d’une interception non loin d’un maquis. Chez lui, il ne se passe pas une nuit sans qu’il y’ait un client dont la moto lui a fait un caprice inopiné.  « Les pannes les plus fréquentes que je règle les nuits sont les phares, les bougies. Ça ne manque pas ; les gens sortent, boivent, roulent vite et forcément les motos suivent difficilement », a-t-il affirmé. Il précise qu’il ne peut régler que des petites pannes les nuits.

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Image d’illustration par IA.

Un peu plus loin au rond-point de la transition, Isaac (nom d’emprunt) reste dans son coin jusqu’à 00h. Entouré de plus de 3 maquis populaires, Isaac ne manque pas aussi de clients la nuit. « Moi je règle tout sauf les phares ; je n’ai pas les ampoules, donc pour un client qui veut changer les ampoules, je lui dis de continuer devant avec la chance de trouver un autre mécanicien », a-t-il indiqué.  

A Cissin, près d’un rond-point Fabrice (nom d’emprunt), dépanne motos et vélos. Lui, il fait tout, collage de chambre à air, de pneu, compression, réparation d’ampoules, de freins… « Je fais tout. Ce n’est pas beaucoup mais ça me permet de survivre. Souvent même je gagne plus de clients les nuits que la journée », témoigne-t-il.

Outre ces mécaniciens de nuit, il y’a aussi de plus en plus de jeunes que se lancent dans la vente de crédit de communicationau bord des ronds-points précisément celui de la Transition.

Annick HIEN/MoussoNews

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