À l’âge de 19 ans, Choi Mal-ja avait été condamnée à 10 mois de prison avec sursis pendant 2 ans pour avoir mordu la langue de son agresseur qui tentait de la violer. Elle lui avait arraché 1,5 cm de langue, ce qui lui avait valu d’être reconnue coupable de coups et blessures aggravés. L’agresseur, alors âgé de 21 ans, n’avait écopé que d’une peine légère avant que les poursuites contre lui ne soient finalement abandonnées.
Choi Mal-ja avait mordu et arraché 1,5 cm de la langue d’un jeune de 21 ans qui avait tenté de la violer. Les faits de sont déroulés en 1964, à Busan en Corée du Sud lorsqu’elle était âgée de 19 ans. Suite, elle a été condamnée pour coups et blessures aggravés tandis que son agresseur écopait d’une peine légère.
Aujourd’hui âgée de 80 ans, Choi Mal-ja consacre sa vie à obtenir la révision de cette condamnation qu’elle juge profondément injuste. Avec l’essor du mouvement #MeToo dans son pays, son combat a trouvé un nouvel écho et a permis la réouverture de l’affaire.

Le mercredi 24 juillet 2025, lors de son second procès, un tournant a eu lieu. Le procureur principal a publiquement présenté des excuses à l’octogénaire. « Nous avons causé une douleur et des souffrances immenses à madame Choi Mal-ja, qui aurait dû être protégée en tant que victime de violences sexuelles. Nous exprimons nos plus sincères regrets », a-t-il déclaré à la barre.
Lire aussi: Corée du Sud : Elle baisse le pantalon de son collègue devant se retrouve en justice – Mousso News
Le parquet a demandé au tribunal l’annulation pure et simple de sa condamnation prononcée plus de 60 ans plus tôt. Le verdict est attendu pour le 10 septembre 2025.
Source: Brut
Annick HIEN/MoussoNews