JIPT 2025 : Une course cycliste féminine pour promouvoir la paix et la tolérance à Bobo

Le lancement des Journées internationales de la paix et de la tolérance (JIPT) 2025 a été marqué, le samedi 21 septembre à Bobo-Dioulasso, par une course cycliste exclusivement féminine. Cette initiative vise à mettre en lumière l’implication des femmes dans la promotion du vivre-ensemble et la consolidation de la cohésion sociale au Burkina Faso.
Le top départ des Journées internationales de la paix et de la tolérance (JIPT) 2025 a été donné dans la capitale économique du Burkina par le ministre de la Justice et des Droits humains, Me Edasso Rodrigue Bayala, représenté par le Gouverneur de la région du Guiriko, Mariama Konate/Gnanou. L’événement a rassemblé plusieurs acteurs institutionnels, communautaires et religieux, mobilisés autour d’un objectif commun : faire de la paix une responsabilité collective.
La parenté à plaisanterie, outil ancestral de cohésion sociale, a également été au cœur des échanges. Pamoussa Ouattara, ancien directeur général de la Semaine nationale de la culture, a animé une communication sur ce thème, tout en rappelant son importance dans un contexte marqué par des tensions intercommunautaires et des défis sécuritaires.
La course cycliste féminine, moment fort de la journée, s’est déroulée sur un circuit de 9,5 km, réparti en quatre tours de 1,9 km chacun. Vingt compétitrices venues des trois provinces de la région du Guiriko ont pris le départ. Honorine Baro, du Kénédougou, s’est distinguée en remportant la première place. Elle est repartie avec une prime de 100 000 FCFA et un vélo. Ses dauphines ont reçu respectivement 75 000 FCFA et 50 000 FCFA, tandis que des prix d’encouragement ont été attribués aux autres participantes.

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La célébration s’est achevée par une tribune sur la parenté à plaisanterie et un message du Garde des Sceaux, exhortant chaque citoyen à jouer son rôle dans la construction d’un Burkina Faso résilient.
« Chacun de nous est appelé à être un artisan de paix, de tolérance et de cohésion sociale dans sa famille et sa communauté », a-t-il lancé, en réaffirmant l’engagement de l’État à soutenir toutes les initiatives en faveur de la paix.
Diane SAWADOGO/ MoussoNews