France : Brigitte Macron, contrainte et déterminée, à prouver qu’elle est née femme
Des rumeurs circulent, des théories sont lancées, des débats diffusés, la première dame est dans la sauce ces dernières années. On lui reproche d’être née homme, sous le nom de son frère « Jean-Michel Trogneux ». Lancée par Natacha Rey, nourrit quelques temps plus tard par l’influenceuse américaine Candace Owens, la première dame française compte bien prouver qu’elle est bien née femme, et cela en justice.
Née en 2021, la théorie a été popularisée par Natacha Rey, ancienne « gilet jaune » se présentant comme journaliste indépendante. Elle a ensuite été relayée par Xavier Poussard, directeur de la revue d’extrême droite Faits et Documents, qui a consacré plusieurs épisodes de sa publication au sujet. La Première dame avait déjà réagi en janvier 2022 sur RTL : « D’un seul coup, on arrive à mon frère, je suis mon frère. ».
Emmanuel Macron lui-même s’était exprimé sur la question en mars 2024, dénonçant des « fausses informations » et des scénarios « qui bousculent jusque dans l’intimité ». Quelques jours plus tard, l’influenceuse américaine Candace Owens, figure de la droite conservatrice proche de la mouvance Maga, reprenait la rumeur en la relayant auprès de ses millions d’abonnés. Elle en a fait une série de vidéos visionnées des dizaines de millions de fois, et même un livre autopublié intitulé « Becoming Brigitte ».
Ce regain d’attention a poussé Brigitte Macron et son mari à contre-attaquer. Leur avocat, Tom Clare, a annoncé sur la BBC, le jeudi 25 septembre 2025, que la Première dame était prête à produire des éléments officiels pour mettre fin à la polémique. « Si le malaise qu’elle ressent à l’idée de s’exposer ainsi est le prix à payer pour rétablir la vérité, elle est prête à le faire à 100 % », a lancé le Président français.
Lire aussi: France : Deux femmes condamnées pour avoir affirmé que Brigitte Macron était un homme – Mousso News
Le couple présidentiel prévoit d’engager une procédure judiciaire contre Candace Owens et les principaux propagateurs de cette rumeur. Une manière pour Brigitte Macron de tenter de mettre un terme à une intox qui, depuis plusieurs années, dépasse les frontières françaises et se propage sur la scène internationale.
Sources : France info, BBC, Le Journal de Montréal
Diane SAWADOGO/ MoussoNews
