Environ 700 Afrodescendants venus d’Amérique, d’Europe, d’Asie et des Caraïbes ont foulé la terre du Burkina, le samedi 26 octobre 2025. L’initiative est portée par l’Institut de Développement de la Diaspora Africaine (ADDI), en collaboration avec les autorités burkinabè.
La délégation a été accueillie à l’aéroport international de Ouagadougou par une équipe du ministère des Affaires étrangères, conduite par le Secrétaire général, l’ambassadeur Hernman Yirigouin Toé.
Selon Hermann Toé, ce retour symbolique place le Burkina comme un espace d’accueil et d’espoir pour de nombreux Africains de la diaspora, dans un contexte de renaissance panafricaniste portée par la vision éclairée de S.E. le capitaine Ibrahim Traoré.
Un séjour sous le signe de la mémoire, de la solidarité et du développement.
Prévu du 26 octobre au 8 novembre 2025, le séjour de la délégation comprend des rencontres officielles, des conférences et ateliers, ainsi que des visites de sites historiques et culturels à travers plusieurs régions du pays.
Des actions de solidarité sont également programmées en faveur des personnes déplacées internes, en plus d’échanges économiques avec le secteur privé burkinabè, afin de renforcer les liens entre la diaspora africaine et le continent.
Pour la présidente de l’ADDI, Dr Arikana Chihombori, le choix du Burkina Faso n’est pas fortuit. « Le président du Faso a déclaré que le Burkina Faso est la maison de tous les Africains. Nous sommes venus lui témoigner notre soutien et réaffirmer notre engagement à œuvrer pour la concrétisation de sa vision d’une Afrique unie et souveraine », a-t-elle déclaré à son arrivée.
Selon les organisateurs, cette initiative vise à reconnecter les Afrodescendants à leurs racines africaines, dans une dynamique de mémoire, d’identité et d’unité panafricaine.
Pour rappel, les Afrodescendants sont les descendants des Africains déportés de force vers d’autres continents durant des siècles d’esclavage. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux œuvrent à retrouver le lien avec le continent d’origine, dans une démarche de réparation symbolique et spirituelle.
Michaëlle SAM (stagiaire)/MoussoNews
