Campagne Dɛmɛ Sira: Bernadette galvanise les apprenantes du CFIAM
Bernadette Sanou/Dao a été encouragé les apprenants du CIFAM dans le cadre de la thématique femme & solidarité de la campagne D3m3 Sira.

La Semaine Thématique de la Solidarité « Dɛmɛ Sira » a consacré une journée au leadership féminin. Invitée d’honneur, l’ancienne ministre et écrivaine , Bernadette Sanou/Dao, a offert aux jeunes filles du Centre Féminin d’Initiative et d’Apprentissage aux Métiers (CFIAM) conseils et motivation.
Figure incontournable du Burkina Faso, connue pour son rôle sous la Révolution sankariste et pour ses combats littéraires et sociaux, Bernadette Sanou/Dao continue de porter haut la cause des femmes.
Face aux apprenantes du CFIAM, elle a donné des conseils et motivations. « L’équilibre social se construit lorsque filles et garçons marchent ensemble. Les jeunes filles doivent s’affirmer, saisir les opportunités et s’ouvrir les portes de leur avenir », a-t-elle lancé.

Fondé en 2003 par l’Association Tout pour Tous, le CFIAM s’est imposé comme un incubateur de talents féminins dans des métiers traditionnellement dominés par les hommes.
En effet, plus de 600 jeunes filles y sont formées chaque année, dans des domaines aussi variés que la mécanique auto et moto, électromécanique, la carrosserie, la maintenance industrielle, la couture et stylisme.
Avec un taux d’insertion professionnelle de 78 %, l’établissement constitue aujourd’hui une référence nationale. Son coordonnateur, Bernard Zongo, rappelle d’ailleurs l’engagement institutionnel. « Depuis la création, le ministère marche avec nous. Le centre est né de son impulsion. Cette visite vient consolider ce partenariat », a-t-il souligné.
Lors de sa visite, Bernadette Sanou/Dao a écouté les apprenantes, a decouvert leurs travaux et encourager leurs choix professionnels.

Bourgou Joséphine, en 2ᵉ année de couture a promis de nourrir de grande ambition. « La couture est ma passion. Je veux aller loin dans ce métier », a-t-elle promis. Compaoré Latifa, apprentie en mécanique automobile poursuit toute confiante. « Les filles ont toute leur place dans la mécanique. Nous pouvons réussir comme les hommes », rappelle-t-elle.
Source: DCRP/MAHSN
Résumé de Annick HIEN/MoussoNews



