À l’approche des fêtes de fin d’année, cette période est souvent marquée par une recrudescence des accidents de la circulation. À cet effet, les policières de la section de Bobo de l’Association des Fonctionnaires Féminins de la Police Nationale (AFFPN) ont investi les principaux carrefours de la ville pour une opération de sensibilisation citoyenne.
Le 24 décembre 2025, elles étaient près d’une centaine, mobilisées non pas pour réprimer, mais pour prévenir. Casque bien visible, gilet de sécurité enfilé, ces policières ont choisi le dialogue pour rappeler aux usagers de la route l’importance du respect du code de la route, notamment le port du casque et de la ceinture de sécurité.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du plan d’activités annuel 2025 de l’Association. Selon la Capitaine de Police Hôhô Ange Mariette Belemsigri/Kambou, cette action répond à une réalité préoccupante. « La période des fêtes est souvent marquée par un relâchement dans les comportements routiers. Nous avons voulu anticiper et sensibiliser afin d’éviter des drames évitables », explique-t-elle. Elle se réjouit par ailleurs de l’accueil favorable réservé à cette démarche par les usagers.
Sur le terrain, les échanges sont directs, humains et empreints de pédagogie. Les policières prennent le temps d’expliquer, de convaincre et parfois de corriger. Oumou Ouédraogo, conductrice d’un deux-roues interpellée pour non-port de casque, témoigne de l’impact de cette approche. « Leur message m’a vraiment marquée. Elles nous ont fait comprendre que la tête n’a pas de remplaçant. À partir d’aujourd’hui, je m’engage à porter un casque et à sensibiliser mon entourage », confie-t-elle.
À quelques mètres de là, Pascaline Bonzi, elle, fait figure de modèle. Casque bien attaché, elle reçoit les encouragements des policières. « Je ne roule jamais sans casque. C’est une question de vie ou de mort. J’invite tout le monde à faire pareil », lance-t-elle.
Créée en 2010, l’Association des Fonctionnaires Féminins de la Police Nationale œuvre non seulement pour la sécurité routière, mais également pour le soutien social, notamment en faveur des veuves et des orphelins.
Source: Ouest Infos
Annick HIEN/MoussoNews
