Le Burkina Faso veut règlementer la médecine traditionnelle. Du 26 au 30 mai 2025, un atelier de rédaction des textes de gouvernance du Centre de Médecine Traditionnelle et des Soins Intégrés (CMTSI) se tient à l’initiative du Ministère de la Santé, sous l’égide de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP).

Le gouvernement burkinabè souhaite normaliser la médecine traditionnelle pour une meilleure intégration dans le système de santé.
Durant 5 jours, un atelier réuni des représentants de divers secteurs du système de santé. Ils auront pour objectifs de produire des textes adaptés aux réalités nationales pour le Centre de Médecine Traditionnelle et des Soins Intégrés (CMTSI) et à proposer des solutions innovantes et à explorer des approches scientifiques susceptibles d’enrichir l’offre de soins traditionnelle, au bénéfice des populations.
En effet, cette séance de réflexion est initiée par le Ministère en charge de la Santé, sous l’égide de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP).
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Cette initiative s’inscrit dans le cadre des réformes en cours dans le secteur de la santé, visant à garantir un accès équitable à des soins de qualité. Elle met un accent particulier sur la valorisation de la médecine traditionnelle, perçue comme un levier essentiel vers l’autonomie et la souveraineté sanitaire du Burkina Faso.
Le Dr Hyacinthe Wendégoudi Bonkoungou, Directeur général du CMTSI, s’est réjoui de la tenue de cet atelier, estimant qu’il marque une étape cruciale pour le centre. « L’opérationnalisation complète du CMTSI est une priorité du ministère de la Santé pour 2025. Elle vise à répondre de manière plus efficace aux besoins croissants en soins traditionnels dans le pays », a-t-il souligné.
Résumé de Annick HIEN/MoussoNews
Source : Ministère en charge de la Santé