Burkina : La visite du site mémorial Thomas Sankara devient payante

Après plusieurs années d’accès gratuit, la visite du site mémorial Thomas Sankara est désormais soumise à des frais. L’annonce a été faite ce mercredi 28 mai 2025 par les responsables du projet, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.

Le site mémorial Thomas Sankara, inauguré en mai 2020, entame un nouveau chapitre de son fonctionnement. À compter de ce 28 mai 2025, l’accès au site devient payant. Les visiteurs adultes devront désormais s’acquitter d’un droit d’entrée de 1000 francs CFA, tandis que les enfants et étudiants paieront 500 francs CFA. Pour les visiteurs non nationaux, le tarif est fixé à 3000 francs CFA pour les adultes et 1000 francs CFA pour les enfants.

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Photo d’illustration

Pour les visites groupées d’au moins 20 personnes les coûts sont réduits. Pour les enfants, le coût est réduit à 250 francs CFA chacun. Concernant les adultes, chacun paye la somme de 750 francs CFA.

Toutes les visites scolaires ou officielles devront faire l’objet d’une demande préalable, à l’aide d’une fiche fournie par l’administration du mémorial. Quant aux dépôts de gerbes par les délégations officielles, ils doivent être signalés à l’avance pour être intégrés au protocole d’État. Des fiches seront disponibles au niveau du protocole d’État et du ministère des Affaires étrangères.

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Côté réglementation, les photos et vidéos sont autorisées uniquement dans la cour du mémorial. À l’intérieur du mausolée, elles sont interdites sans autorisation spéciale. Toute captation à visée médiatique ou documentaire doit faire l’objet d’un accord formel, en remplissant une fiche prévue à cet effet. Les prises de vues par drone sont également interdites, sauf autorisation exceptionnelle.

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Les responsables du mémorial rappellent que le site est un lieu de mémoire et de recueillement. Ils exhortent les visiteurs à observer une attitude digne et respectueuse, particulièrement à proximité et à l’intérieur du mausolée de Thomas Sankara et de ses 12 compagnons tombés le 15 octobre 1987.

Diane SAWADOGO/ MoussoNews

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