Burkina : Les contrôles routiers se feront désormais à l’intérieur des véhicules

Les passagers ne seront plus obligés de descendre des cars lors des contrôles d’identité. Un nouveau dispositif a été présenté par la Coordination nationale de contrôle des forces de Police pour fluidifier la circulation.

La Coordination nationale de contrôle des forces de police a annoncé une réforme majeure dans la gestion des contrôles routiers au Burkina Faso. Désormais, les vérifications d’identité se feront directement à l’intérieur des véhicules, sans que les passagers ne soient contraints de descendre.

Le Colonel Kanou Coulibaly, Coordinateur national, a précisé que lorsque l’accès direct à l’intérieur d’un car n’est pas possible, les vérifications seront effectuées par les ouvertures du véhicule. Il a également insisté sur le fait qu’aucun frais ne devra être exigé, que ce soit aux passagers ou aux transporteurs, y compris aux postes frontaliers.

En novembre 2024, le pays comptait 385 postes de contrôle, contre seulement 93 en 2022. Avec la nouvelle organisation, seuls 40 postes sont désormais autorisés entre le 15 septembre et le 14 octobre 2025, répartis sur 15 axes principaux. Sur ce total, neuf seront exclusivement dédiés aux contrôles sécuritaires, tandis que les autres assureront des contrôles mixtes.

Le Colonel Coulibaly a mis en garde contre l’installation de tout poste non prévu dans ce dispositif, qui sera considéré comme illégal. Il a invité les usagers à signaler toute pratique abusive.

Burkina : Les contrôles routiers se feront désormais à l’intérieur des véhicules 2

Cette réduction du nombre de postes ne doit pas être perçue comme un relâchement sécuritaire, a-t-il assuré. Selon lui, l’objectif est d’assurer le contrôle tout en permettant la fluidité de la circulation.

Deux types de contrôles sont prévus : l’un concernant les documents administratifs et la conformité des véhicules, l’autre portant sur les cargaisons et les passagers, afin de détecter les personnes recherchées ou les objets interdits.

Source : Libre Infos

Diane SAWADOGO/ MoussoNews