L’Association Femme Bats-toi a officiellement clôturé, ce samedi 14 juin, une série d’activités commémoratives organisées en différé. Cette cérémonie s’est tenue à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme.
Cette initiative a rassemblé des femmes issues de divers horizons autour d’un thème crucial :« Crise sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso : Quelles stratégies pour promouvoir l’entrepreneuriat agricole des femmes ? »

Débutée le 31 mai, la première phase a été lancé avec une journée de salubrité et de sensibilisation dans le quartier Naaboudin. « Cette action citoyenne visait non seulement à améliorer l’environnement local, mais également à renforcer la cohésion sociale et la mobilisation communautaire autour des enjeux liés à l’autonomisation des femmes », a déclaré la présidente de l’association Lengane Brigitte.

La seconde phase, organisée ce 14 juin, a pris la forme d’une cérémonie officielle couplée à un “dassandaga” (rencontre communautaire traditionnelle), réunissant plusieurs représentantes d’associations féminines, suivis du lancement de la coupe de pétanque du quartier. Cet événement a été un moment fort de partage, de plaidoyer, de cohésion sociale avec les jeunes de la localité et de mise en lumière des réalités vécues par les femmes, notamment en milieu rural.
Les parrains quant à eux, ont insisté sur le rôle crucial que peuvent jouer les femmes dans le développement du pays en cette période de crise. « Nous souhaitons une meilleure synergie entre les associations féminines et les institutions existantes, afin d’amplifier les efforts déjà engagés », a souhaité le co-parrain Albert Ouédraogo.

Selon la présidente de l’association, Lengane Brigitte, l’autonomisation des femmes passe par des actions concrètes et continues. « L’accompagnement multiforme reste essentiel pour maintenir la dynamique et élargir notre impact auprès des femmes vulnérables », a -t-elle demandé.
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Par ailleurs, les co-parrains ont insisté sur l’importance de créer des mécanismes durables pour renforcer les compétences des femmes rurales. Ils ont également plaidé pour une meilleure synergie entre les associations féminines et les institutions existantes, afin d’amplifier les efforts déjà engagés.
Cette cérémonie de clôture a également annoncé la reconduction annuelle des activités de l’association, avec une attention particulière portée aux problématiques locales rencontrées par les femmes.
Astrid BAMA/(Stagiaire) MoussoNews