Déplacés internes : Le HCR promet de renforcer son soutien au Burkina

En marge de la réunion de haut niveau sur les femmes, la ministre en charge de l’Action Humanitaire Pélagie Kaboré, a échangé le mercredi 24 septembre 2025, à New York, avec le Haut-commissaire assistant aux opérations du HCR, Raouf Mazou. Les discussions ont porté sur l’appui humanitaire et les pistes pour favoriser l’autonomisation rapide des déplacés internes et des réfugiés au Burkina Faso.

Le Haut-commissaire assistant aux opérations du HCR, Raouf Mazou a réaffirmé l’engagement du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) à poursuivre son assistance aux personnes déplacées internes (PDI) du Burkina Faso. C’était au cours de la réunion de haut niveau sur les femmes.

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La ministre de l’Action Humanitaire Pélagie Kaboré en audience avec le Haut Commissaire assistant-opérations du HCR, Raouf Mazou.

Mais au-delà de l’aide d’urgence, il a insisté sur la nécessité de leur permettre de retrouver rapidement une autonomie. « L’assistance humanitaire est essentielle, mais il est tout aussi crucial que les déplacés puissent travailler et subvenir à leurs besoins avant même un retour possible dans leurs zones d’origine », a-t-il déclaré.

Selon lui, cette approche répond à la philosophie portée par le gouvernement burkinabè, qui privilégie l’autonomisation des populations vulnérables. En effet, les échanges ont également porté sur la mobilisation des moyens pour atteindre cet objectif. Raouf Mazou a indiqué que la ministre en charge de l’Action Humanitaire et de la Solidarité Nationale, Pélagie Kaboré a mis en avant la contribution du secteur privé, citant notamment la société Anatrans, déjà impliquée dans l’appui aux déplacés internes.
L’idée, selon lui, est de conjuguer les efforts internationaux et locaux afin de maximiser l’impact des initiatives en faveur des PDI.

La question des réfugiés maliens

Outre les déplacés internes, la question des réfugiés a été abordée. Le Burkina héberge aujourd’hui près de 40 000 réfugiés, majoritairement originaires du Mali. « Le pays a toujours eu une tradition d’accueil et continue d’assurer la protection de ces populations », a rappelé Raouf Mazou. Les discussions ont porté sur les moyens de leur fournir une assistance adéquate, mais aussi sur les conditions de leur éventuel retour volontaire lorsque la sécurité le permettra.

Le responsable du HCR a souligné que le programme mené au Burkina figure parmi les plus importants de la région. Dans cette perspective, il a assuré que l’institution poursuivra et renforcera sa collaboration avec les autorités burkinabè, avec un objectif clair dont la réduction de la dépendance à l’aide humanitaire et à favoriser de l’autonomisation des déplacés et réfugiés.

Source: Les Éditions Sidwaya
Repris par Annick HIEN/MoussoNews

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