Ils sont exactement 5 882 candidat.e.s mobilisé.e.s à travers le Burkina Faso pour décrocher le Certificat d’Aptitudes Pédagogiques au Professorat des Écoles (CAPPE) et le Certificat d’Aptitudes Professionnelles d’Éducateur de la Petite Enfance (CAPEPE). La session 2026 de ces examens professionnels a été officiellement lancée ce mardi 19 août 2025 à Ouagadougou.

Le ministre en charge de l’Enseignement de Base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Jacques Sosthène Dingara a lancé les examens professionnels du CAPEPE et du CAPPE au Lycée Nelson Mandela de Ouagadougou.
Répartis entre 46 jurys et 665 encadreurs, 5882 candidat.e.s composent sur l’ensemble du territoire national.
Dans la province du Kadiogo à elle seule, 2 922 candidats sont installés dans 59 salles, dont une aménagée pour les personnes vivant avec un handicap visuel.
Pour les zones en proie à l’insécurité, notamment la région du Sahel, des centres spéciaux de regroupement a été mis en place à Ouagadougou afin de garantir l’équité et l’inclusion.
Un message d’encouragement et de responsabilité
En se rendant dès les premières heures dans les salles d’examen, le ministre Dingara a tenu à saluer la détermination des enseignants et encadreurs qui poursuivent leur mission éducative malgré un contexte sécuritaire difficile.
Il a rappelé le rôle central de l’enseignant dans la Révolution progressiste et populaire (RPP), appelant les futurs diplômés à incarner les valeurs citoyennes, l’intégrité et la bonne gestion des ressources publiques. « Il n’est plus question de tendre la main à qui que ce soit. Nous allons utiliser les moyens de bord pour garantir un avenir radieux à nos enfants », a-t-il insisté, devant des candidats.
Annick HIEN/MoussoNews
Source : MEBAPLN