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Femmes et paix au Burkina : Vers des textes plus inclusifs pour une transition équitable
Pour favoriser une meilleure implication des femmes et des jeunes filles dans la gouvernance et les processus de paix, le Réseau National d’Édification de la Paix (WANEP-BF) et ses partenaires ont organisé, du 2 au 3 avril 2025, un atelier de validation de leur étude portant sur les textes juridiques défavorables à leur participation. Une trentaine de participantes ont pris part aux échanges.
Dans un contexte de transition politique et de quête de paix durable au Burkina Faso, la question de la participation féminine dans les milieux décisionnels reste cruciale. C’est dans cette dynamique que s’inscrit l’atelier organisé par le WANEP-BF, en collaboration avec le PNUD, l’UNFPA et l’UNCDF, avec l’appui financier du Fonds pour la consolidation de la paix.
L’objectif est de valider les résultats des études menées au préalable sur les textes existants qui limitent l’implication des femmes et des jeunes filles dans les instances de gouvernance et de proposer des recommandations pour les rendre plus inclusifs. Cette étude s’inscrit dans le cadre du « Projet d’appui au renforcement des capacités et du rôle des femmes et des jeunes filles dans le processus de transition et de consolidation de la paix ».
Pendant deux jours, une trentaine de participant.e.s issues d’organisations étatiques, non étatiques et féminines, ainsi que des membres de l’équipe de WANEP-BF ont examiné le draft du document d’étude. Les travaux, menés en plénière, ont permis des échanges constructifs autour des résultats obtenus, en vue de proposer des pistes d’amélioration concrètes.
L’enjeu de cette démarche est d’assurer une mise en œuvre effective de l’agenda Femmes-Paix-Sécurité, en lien avec la résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations unies, afin de garantir aux femmes une place à la hauteur de leur rôle dans la consolidation de la paix.
Diane SAWADOGO/ MoussoNews
