Houda Aya Sidibé est ingénieure forage et dynamitage à Houndé Gold opérations du groupe Endeavour Mining.
Diplômée de l’Université de mine et technologie du Ghana, Houda Aya Sidibé travaille depuis 2018 à Houndé Gold comme ingénieure forage et dynamitage. Son travail au sein de la société consiste à concevoir des plans et à dynamiter les roches, c’est-à-dire les abattre pour faciliter l’extraction des minéraux. Pour ce faire, elle fait usage de plusieurs explosifs pour obtenir une fine fragmentation.
« Je fais du très bon boulot pour être honnête »
Houda Aya estime faire du bon boulot pour occuper aujourd’hui ce poste d’ingénieure forage et dynamitage. « Nous sommes ici à cause de nos compétences. Je pense que je fais du très bon boulot. Si je ne le faisais pas, je n’allais pas être où je suis présentement », dit-elle.
Être ingénieure forage et dynamitage ne consiste pas seulement à concevoir des plans au bureau. Il faut aussi pouvoir être sur le terrain et assurer une bonne exécution des plans.
Selon elle, les ingénieurs forage et dynamitage sont en quelque sorte le début de la mine après l’exploration. « Tous passe par nous, je peux donc dire que nous sommes le début de la mine après l’exploration », affirme-t ’elle. Aussi, elle indique que ce secteur d’activité n’a pas de genre quand il y a la passion. « Quand on a la passion pour quelque chose, on le fait très bien qu’on soit homme ou femme », fait-elle savoir.
Le domaine des mines qui est plus masculin, regorge entre 8% à 12% de femmes à l’échelle mondiale avec moins de femmes dans la section forage et dynamitage. Houda Aya Sidibé est la preuve que les forages et les dynamitages peuvent aussi intéresser la gente féminine qui peut y exceller.
Résumé de Mireille Sandrine Bado/MoussoNews
Source: Chambre des Mines