Près de 200 personnes ont pris part à la Journée de la santé féminine organisée par l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB). Cette initiative a permis d’offrir des sensibilisations, des dépistages, des consultations gratuites ainsi qu’une conférence autour de thématiques majeures touchant la santé de la femme.

Placée sous le thème « Santé féminine au carrefour de la foi et de la modernité : défis et perspectives », cette journée a mobilisé la section « sciences de la santé » de l’association.
Amadou Kanazoé, directeur de l’édition 2025 de la Journée de la santé féminine a donné le contexte de cette initiative. « L’AEEMB opère dans le domaine social, dont la santé et autres. Et pour le bon déroulement des activités, l’AEEMB fonctionne en sections, dont chacune réalise les activités dans le domaine qui lui est confié. Alors, cette journée est organisée par la section sciences de la santé. Nous avons des dépistages de l’hépatite B et, en fonction du résultat, il y aura des vaccins », a-t-il expliqué.

Birba Farida, secrétaire en charge des affaires féminines de la section santé (SDS) de l’AEEMB à l’Université Joseph Ki-Zerbo, a rappelé la vocation de cet événement. « C’est un cadre de sensibilisation, de dépistage et de partage de connaissances sur des maladies touchant particulièrement les femmes », a-t-elle expliqué, tout en soulignant l’importance d’un diagnostic précoce, car « toute maladie découverte tôt prolonge le pronostic de vie ». a-t-elle détaillé.

Au cours de la journée, de nombreuses participantes ont bénéficié de dépistages gratuits, notamment pour l’hépatite B et l’électrophorèse sanguine. Balima Samiratou, l’une d’elles, se dit pleinement satisfaite. « C’est une bonne initiative. J’aimerais que ce soit plus récurrent, deux fois dans l’année », a-t-elle suggéré.

La marraine de l’événement, Dr Haguéra Ilboudo/Boulou, représentée par Dr Aïcha Passécéré/Tiemtoré, a salué l’engagement de l’association. « Cette journée mise sur la prévention des pathologies, dont les cancers du col de l’utérus et du sein. Il s’agit de sensibiliser, ensuite de prévenir, qui est le premier maillon essentiel dans le domaine de la santé, ainsi qu’un dépistage », a-t-elle indiqué.

Au-delà des consultations et dépistages, des conférences ont enrichi la journée, abordant des thèmes tels que l’islam et la santé de la femme, la foi féminine et la médecine traditionnelle, ou encore la fistule obstétricale.

À travers cette initiative, l’AEEMB réaffirme son engagement en faveur de la santé féminine et de la prévention, tout en conciliant modernité et valeurs religieuses.
Annick HIEN/MoussoNews