Koudougou : Le calvaire d’Innocente, 3 ans, victime de violences familiales

Âgée de seulement trois ans, la petite Innocente a survécu à des violences d’une rare cruauté, infligées par un proche parent à Koudougou. Grâce à la vigilance d’un voisin et à l’intervention rapide du ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale (MAHSN), l’enfant a pu être sauvée et replacée dans un cadre sécurisé.

Trois années d’existence, trois années d’innocence volée. Le calvaire d’Innocente, fillette de trois ans, a été mis au grand jour grâce au courage d’un voisin qui, témoin de violences physiques et psychologiques répétées, a décidé d’alerter les autorités. Son signalement a permis au ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale de découvrir l’ampleur de la maltraitance dont la petite était victime.

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Crédit photo: MAHSN

Conduite à la Direction provinciale du MAHSN du Boulkiemdé, Innocente a été prise en charge. Les agents ont constaté des plaies saignantes, des brûlures et d’anciennes cicatrices témoignant de sévices répétés. Face à cette situation dramatique, le ministère, en collaboration avec la Brigade régionale de la protection de l’enfance (BRPE), a réagi sans délai. Une procédure judiciaire a été ouverte, tandis que la fillette recevait les premiers soins avant d’être placée dans une famille d’accueil bienveillante.

Les enquêtes ont révélé que la mère de l’enfant, résidant en Côte d’Ivoire, l’avait confiée à sa sœur à Koudougou, la même qui s’est rendue coupable de ces actes de barbarie. Jugée, celle-ci a été condamnée à 12 mois de prison ferme pour violences sur mineure.

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Innocente retrouve peu à peu la joie de vivre. Entourée, aimée et protégée, elle réapprend à sourire sous la surveillance attentive des services sociaux.

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Crédit photo: MAHSN

Au-delà du drame, le ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale rappelle que la protection des enfants est une responsabilité collective. Il encourage chaque citoyen à signaler tout acte de maltraitance, car le silence tue, mais la dénonciation sauve des vies.

Diane SAWADOGO/ MoussoNews

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