Dans l’enceinte d’un atelier de transformation à Ouagadougou, la volaille prend une autre dimension. Du 28 au 31 juillet 2025, la Volaille du Faso a organisé une formation vise à outiller les participantes sur la transformation et la commercialisation des produits avicoles.
La Volaille du Faso a organisé du 28 au 31 juillet 2025, une formation à l’endroit des amateurs de la charcuterie. Elle avait pour objectif de permettre aux participantes de maîtriser toutes les techniques, allant du découpage et du désossage à la production de merguez, saucisses, saucisson, pâté, en passant par les méthodes de fumage et de grillade. Le tout est complété par un volet sur la stratégie de commercialisation, indispensable pour toute activité rentable et pérenne.
L’initiative a intégré également la manipulation des équipements spécifiques, comme les broyeurs, les poussoirs à saucisses ou les balances et a mis un accent particulier sur l’hygiène et le développement professionnel.
« Il ne faut pas vraiment créer des dangers pour notre population. J’ai donc mis l’accent sur un retour à l’hygiène, qui nous permet de produire sur une pièce de bambou en qualité », explique Alima Zagré, promotrice de La Volaille du Faso, soulignant l’importance de former des professionnelles responsables, conscientes des enjeux sanitaires liés à la transformation alimentaire.
Pour elle, l’idée de lancer une telle formation est née d’un besoin réel observé sur le terrain. « Ce n’est pas évident qu’après quatre jours, une personne puisse s’installer à son propre compte. Mais nous voyons vraiment à ceux-là. C’est l’objectif de l’installation », soutient-elle. Elle affirme également que grâce à des modules variés et pratiques, les apprenants ont pu découvrir l’univers de la charcuterie de volaille dans sa globalité, avec au menu saucisses, saucissons, jambon de volaille, fromage et grillades…
Parmi les participantes, Adélaïde Zambramba alias Mami retraitée passionnée par l’apprentissage, n’a pas hésité à s’inscrire. Pour elle, cette formation a été une véritable découverte. « Avant, je ne connaissais que les méthodes de nos mamans : découper, frire ou griller la volaille. Aujourd’hui, j’ai découvert qu’on peut transformer la volaille de plusieurs façons», souligne-t-elle.
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Elle affirme avoir appris non seulement les techniques de transformation, mais aussi l’importance de la réception des produits, de la qualité sanitaire, et du respect des normes d’hygiène. Forte de ces nouvelles compétences, elle se dit prête à transmettre à son tour ce savoir autour d’elle
Avec ce genre d’initiatives, La Volaille du Faso ne se contente pas de nourrir les ménages, elle nourrit aussi les ambitions.
Maïmouna Nadia Djibo (Stagiaire)/MoussoNews
