Le Burkina veut développer un programme électronucléaire
Le Burkina a signé avec ROSATOM, des mémorandums d’entente pour son programme électronucléaire. Ce programme s’accompagne à une préparation d’une ratification de la Convention de Vienne relative à la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires, adoptée le 21 mai 1963, afin d’encadrer juridiquement les réparations liées à l’utilisation de l’énergie nucléaire.
Le Conseil des ministres, réuni ce jeudi, a examiné un projet de loi portant autorisation de ratification de la Convention de Vienne. Cette Convention prévoit la réparation des dommages, y compris transfrontaliers, résultant d’un accident nucléaire survenu dans une installation ou lors du transport de matières nucléaires.
Elle a pour objectif d’harmoniser les règles de responsabilité civile en matière de dommages nucléaires et d’établir des normes minimales pour assurer la protection financière contre les conséquences de certaines utilisations pacifiques de l’énergie atomique.
Dans le cadre de son programme électronucléaire à moyen terme, le Burkina Faso a signé des mémorandums d’entente avec la société russe ROSATOM. Cependant, n’ayant pas encore ratifié la Convention de Vienne, le pays entend, à travers ce projet de loi, assurer un cadre juridique clair pour la réparation des dommages nucléaires.
La ratification de cette Convention permettra au Burkina Faso de mettre en œuvre son programme électronucléaire conformément aux exigences internationales. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
Diane SAWADOGO/ MoussoNews
