Le kiki électrique, alias le vibro à pile, une arme pour des filles

On dit que les hommes, quand l’envie les chatouille, vont taper ahoco en cachette. Mais les filles, elles, ont trouvé une arme, le kiki électrique, alias le vibro à pile. Plus besoin de supplier un chéri qui ronfle comme un moteur diesel, ni de négocier avec un amoureux en grève du zizi. Le kiki électrique, lui, ne parle pas, ne boude pas et ne fait jamais semblant de dormir. Il vibre au rythme des piles, obéit au doigt et au bouton, et sait exactement où pointer son museau.

Pendant que certains messieurs font gonfler leur biceps droit à force de “gymnastique solitaire », les filles ont déniché un appareil discret, mais qui envoie des secousses comme un transformateur de la SONABEL. Avouez mesdames, certaines l’emmènent même en voyage, discret comme un passeport mais fidèle comme un chien. Le Pr Charlemagne Ouédraogo, gynécologue obstétricien, explique que certaines utilisent le vibro pour explorer leur corps, découvrir des sensations inédites ou combler le vide d’un lit trop grand. Et si d’autres restent fidèles à l’électronique, quelques coquines, selon les rumeurs, font parfois appel à un concombre. Mais pas dans la salade, hein. En bas

Une enquête de l’Ifop en 2021 révèle que 46 % des personnes interrogées ont utilisé un sex-toy avec un partenaire et 34 % en solo. Autrement dit, certaines ont même l’air de traiter les piles comme un partenaire sérieux.

Mais attention, prévient Pr Ouédraogo, petit à petit, ce qui était censé dépanner peut devenir carrément le patron de vos nuits. À force de s’habituer aux vibrations calibrées, le corps en redemande et, face à un partenaire en chair et en os, ça peut sembler un peu fade. Plus elle appuie sur le bouton magique, plus elle rêve de perfection, et moins elle a envie de ce qui ne vibre pas. Le vrai défi, c’est donc de ne pas confier tout le pouvoir au moteur et de garder goût au plaisir naturel, celui qui a ses imprévus, sa chaleur et ses maladresses humaines.

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