Dans plusieurs villes et quartiers du Burkina, des tas d’ordures sont entassés devant les concessions, des fausses septiques débordantes à ciel ouvert. A Ouagadougou, cette scène est trop souvent, presque banale à force de répétition dans certains quartiers comme Kalgodin Kamboinsi,Tanghin…., Constat.
Devant certaines habitations, les déchets ménagers s’amoncellent : plastiques, restes alimentaires, couches usagées. Parfois, ce sont des eaux usées qui stagnent à la sortie des concessions, venues de fausses septiques non vidangées.
Cependant derrière cette accumulation se cachent des conséquences sanitaires graves : prolifération des moustiques vecteurs du paludisme, maladies diarrhéiques, infections cutanées, pollution de l’air et de l’eau. L’odeur, omniprésente, rend même la vie difficile dans certaines cours.
Les effets sont visibles. Les enfants jouent à proximité de ces décharges improvisées, respirent l’air souillé, touchent l’eau souillée. Le tout dans un silence quasi-total.
À Kalgondin, dans une cours, les fosses septiques ne sont pas vidées et sont entourées de déchets accumulés, dégageant de fortes odeurs nauséabondes qui favorisent la prolifération des moustiques.
À Tanghin, on observe la présence de dépotoirs contenant toutes sortes de déchets, y compris à proximité des rails.
De même, à Kamboinsin, des eaux usées stagnantes mélangées à des déchets tels que des sachets plastiques et des cartons des restent de nourritures… sont visibles, contribuant à la dégradation de l’environnement.
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Interpellation aux mairies, un besoin urgent de sensibilisation
La salubrité est une responsabilité partagée entre les habitants et les autorités locales. Mais sans une sensibilisation massive, sans actions concrètes, ce problème continuera de ronger nos communautés en silence.
Les mairies doivent multiplier les campagnes de communication dans les quartiers, appuyer les ménages dans la vidange des fosses, organiser le ramassage régulier des ordures dans chaque villes et quartiers en impliquant les chefs de quartier et surtout éduquer les populations sur les conséquences de leurs pratiques.
Maïmouna Nadia Djibo (Stagiaire)/MoussoNews
