La cérémonie des récompenses des lauréats du Prix du Journalisme pour la Paix et la Cohésion Sociale (PJPCS) a eu lieu le mardi 10 juin 2025 à Ouagadougou. 5 femmes sont parmi les 17 lauréats, dont Basseratou Kindo, promotrice du média MoussoNews.

« Je suis fière, merci aux organisateurs. J’invite mes confrères et consœurs à se mettre dans la dynamique de la cohésion de la paix, du dialogue social pour un Burkina de paix. Ce n’est pas seulement l’argent des prix qui compte, mais le prestige et la fierté qui est y derrière. J’exhorte aussi les autres à faire du journalisme positif pour un Burkina meilleur », a déclaré Basseratou Kindo après la cérémonie des remises de Prix du journalisme pour la paix et la cohésion sociale (PJPCS)
Elle a remporté le premier prix dans la catégorie presse en ligne grâce à sa production sur l’initiative présidentielle. Elle a reçu une attestation, un trophée et un chèque de 500 000 FCFA.
La 4ᵉ édition du Prix du journalisme pour la paix et la cohésion sociale (PJPCS) a pris fin. 5 femmes comptent parmi les gagnants de l’édition 2025. 17 prix sur 12 officiels ont été décernés.
Ce prix vise à promouvoir la paix et la cohésion sociale, la tolérance, l’acceptation de l’indifférence en cas de conflit intra- et intercommunautaire à travers des productions journalistiques de plusieurs catégories, dont la presse écrite, en ligne, radio et télévision. « Renforcement de la paix et de la cohésion sociale à travers la promotion de la résilience, du dialogue communautaire et de la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation », était le thème du concours.

Il est lancé par la Commission épiscopale Justice et Paix Burkina-Niger dans le cadre du Sahel Peace Initiative (SPI). À entendre le directeur régional du SPI, ce prix vise à créer des conditions de vivre ensemble harmonieux dans la région sahélienne et ouest-africaine où se réalisent des aspirations profondes.

En effet, pour cette édition, le CNDH a également attribué un prix. « Je me suis engagée à collaborer avec le CJPP pour ce prix. Aujourd’hui, face au contexte international, nous n’avons plus le choix ; nous devons travailler ensemble, en synergie. Ce soir, je suis venue réaffirmer l’engagement du CNDH », a déclaré Alida Henriette Gonta Da en invitant les autres institutions à s’engager dans de telles initiatives.
Pour l’édition 2025, 51 œuvres étaient en compétition.
Annick HIEN/MoussoNews