« Recoller l’invisible » : Mireille transforme ses blessures en force

La journaliste Mireille Sandrine Bado franchit une nouvelle étape dans son parcours en signant son premier ouvrage poétique intitulé « Recoller l’invisible ». Publié aux Éditions IKS et disponible au prix de 3 500 FCFA, ce recueil de 70 pages plonge le lecteur dans l’univers intime de l’auteure, entre douleur, foi et renaissance. Le livre est dédicacé le vendredi 31 octobre 2025 à Ouagadougou.

Dans cette œuvre, l’auteure explore les blessures émotionnelles et intérieures, la reconstruction de soi et la foi comme moteur de guérison. « J’ai voulu livrer une part de moi, mon histoire, mon vécu, pour inviter chacun à accepter ses invisibles, à les recoller et à redevenir une nouvelle personne », confie Mireille Sandrine Bado. À travers une écriture à la fois sensible et résiliente, elle propose un voyage poétique et spirituel vers l’acceptation de soi.

Le livre bénéficie de la préface de Josée Laurence ZOUNGRANA/OUEDRAOGO, ancienne Directrice du livre et de la lecture publique, qui salue la force de caractère de l’auteure. « J’ai perçu en elle une énergie rare, celle de quelqu’un qui veut transformer sa douleur en une œuvre utile pour la société. Ce thème de la résilience et de la guérison intérieure est d’une grande actualité et parle à chacun de nous », a-t-elle souligné lors de la cérémonie de dédicace.

Le parrain de la dédicace, Sabin Lazare Dandjinou, a pour sa part salué le courage et la créativité de l’auteure. « Ma fille a dit avec beaucoup de courage qu’elle a connu la dépression. Je dirais plutôt qu’elle a vaincu la dépression pour en faire une création, une création victorieuse, jamais capricieuse mais audacieuse », a-t-il apprécié.

Présent lors de l’événement, un membre de la famille, M. Bado, n’a pas caché sa fierté. « Sandrine a su transformer un vécu quotidien en mots du cœur. Ce livre traduit ce que beaucoup de femmes vivent dans notre société », a-t-il déclaré avec émotion.

La maison IKS Éditions, représentée par Cheikh Thomas Zoré, s’est également félicitée d’avoir accompagné cette aventure littéraire. « L’œuvre touche l’âme du lecteur. Elle invite à la résilience, à la dignité et à un monde plus humain. Nous remercions l’auteure pour sa confiance et pour ce message porteur d’espoir », a-t-il indiqué.

Avec « Recoller l’invisible », Mireille Sandrine Bado ne se contente pas d’écrire : elle panse, élève et inspire. Elle annonce d’ailleurs que ce premier ouvrage n’est que le début d’un long cheminement littéraire.
Annick HIEN/MoussoNews



