Après 10 mois d’apprentissage dans les métiers du cinéma, la 2e promotion de Ouaga Tout Court a officiellement terminé son parcours le jeudi 22 mai 2025 à Ouagadougou. Dans la foulée, la 3e vague, composée de 10 membres dont 6 femmes venus de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou, entame à son tour la formation.
Les nouveaux apprenants de la 3e promotion de Tout Court ont débutés leur formation avec 10 membres dont 6 femmes.
Les apprenants ont d’abord été soumis à deux étapes de désignation, puis une présélection de 15 projets par un comité composé de 6 membres.
Les projets ont été mis à l’appréciation de la maison de production (Jiguiya Production) pour une sélection finale. « Les critères de sélection ont été : l’originalité du scénario, la créativité ainsi que la faisabilité en termes financiers et selon notre contexte. Il s’agissait également de s’assurer de la disponibilité des candidats en ce sens que c’est un projet qui s’étale sur plusieurs mois », a expliqué Honoré Yaméogo, producteur et membre du comité de sélection.
La particularité de ce programme est qu’il n’est pas un circuit académique mais un cadre de transmission, de partage d’expériences et de collaboration.
Des bénéficiaires de la formation ont adressé leurs félicitations et encouragements aux nouveaux incubés. Pami eux, Délia Ido, nominée au FESPACO 2025 avec son court métrage : « Sous le Voile de nos silences », elle-même issue de la première promotion de Ouaga Tout Court.
« Nous attendons des nouveaux incubés qu’ils soient assidus et qu’ils assimilent vraiment bien le programme. Je profite de l’occasion pour remercier nos partenaires tout en invitant les gouvernants du secteur de la culture à soutenir le projet car Ouaga Tout Court va en droite ligne avec la vision politique du chef de l’Etat qui consiste à impulser une nouvelle dynamique à ce secteur », a déclaré Koussobé Abdoul Salam, gérant de Jiguiya Production et coordinateur artistique de la Résidence Ouaga Tout Court.
Pour Izarat Ayolou, étudiante et mannequin, cette formation est une aubaine pour elle d’acquérir des compétences dans le domaine du cinéma afin de concrétiser son projet dénommé ‘’Empreinte’’.
Depuis 2023, ce sont 20 jeunes qui ont été formés aux métiers du cinéma. En 3 ans d’existence, ce sont 3 courts métrages qui ont été réalisés. Deux d’entre eux ont été diffusées dont un a été représenté au Festival Ecrans Sans Frontières en Italie. Pour cette 3e édition, des innovations sont prévues afin de permettre aux incubés de découvrir l’univers culturel et artistique burkinabè et africain et de pouvoir renforcer leur culture générale et leur culture cinématographique.
Mouniirah DEME (Stagiaire) / MoussoNews
