Sapphire Egemasi, une Nigériane de 28 ans connue sur les réseaux sociaux comme la « Reine de la Technologie », a été arrêtée à New York par le FBI. Elle est accusée d’avoir orchestré, avec plusieurs complices, une vaste opération de cyberfraude visant des institutions publiques américaines à hauteur de 793 millions de FCFA. Elle est garde à vue depuis avril 2025 et risque jusqu’à 20 ans de prison.
Derrière son image d’influenceuse tech sur DevPost, Sapphire Egemasi aurait en réalité participé à un réseau de cybercriminels opérant à l’échelle internationale. Selon les autorités américaines, avec plusieurs complices, elle aurait estoqué à hauteur de 965 000 et 330 000 dollars soit environ 743 millions de FCFA entre septembre 2021 et février 2023, notamment en usurpant l’identité d’agences gouvernementales via de faux sites internet.
Parmi les victimes identifiées, la ville de Kentucky a subi un préjudice de 965 000 dollars en août 2022. Quelques mois plus tard, un autre transfert frauduleux de 330 000 dollars a été enregistré, cette fois sur un compte Bank of America.
L’enquête du FBI révèle également que la jeune femme aurait tenté de justifier ses revenus douteux en se présentant comme développeuse web pour des multinationales telles que BP, H&M ou Zara. Une version que les enquêteurs contestent.
Egemasi a été arrêtée en compagnie d’un ressortissant ghanéen considéré comme le cerveau de l’opération. D’autres membres du réseau, également de nationalité ghanéenne, sont toujours en fuite et font l’objet de mandats d’arrêt internationaux.
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Mis en examen en 2023 par un grand jury fédéral, les suspects sont poursuivis pour fraude électronique et blanchiment d’argent. Le FBI a indiqué que de nouvelles preuves sont en cours d’analyse, ce qui pourrait aggraver les charges retenues contre eux.
Résumé de Annick HIEN/MoussoNews
