VBG : L’Alliance Droits et Santé exhorte les États africains à transformer les engagements en actions

Adoptée en février 2025, la Convention de l’Union africaine pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles doit désormais sortir du cadre symbolique. C’est l’appel lancé par l’Alliance Droits et Santé, qui insiste sur l’urgence d’une mise en œuvre concrète, financée et coordonnée dans les pays membres.

Réunis à Malabo le 7 juillet 2025, les membres de l’organisation Alliance Droits et Santé ont appelé les gouvernements africains à passer de la parole aux actes dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). L’organisation, présente dans 6 pays d’Afrique de l’Ouest tels que le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger et le Sénégal alerte sur le risque de voir la Convention de l’Union africaine, adoptée en février dernier, rester lettre morte sans un engagement réel sur le terrain.

« Chaque jour de retard expose davantage de femmes et de filles à des violences inacceptables. L’heure n’est plus aux promesses, mais à l’action », insiste Alliance Droits et Santé, qui appelle l’ensemble des parties prenantes, gouvernements, partenaires techniques et financiers, société civile, mouvements féministes et entreprises à agir ensemble pour bâtir une Afrique où chaque femme et chaque fille peut vivre librement, en sécurité et avec dignité.

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VBG : L’Alliance Droits et Santé exhorte les États africains à transformer les engagements en actions

L’organisation insiste également sur la nécessité de renforcer les législations existantes, de criminaliser toutes les formes de VBG, et de simplifier l’accès à la justice pour les survivantes. Cela passe par un soutien accru aux centres spécialisés, une meilleure collecte et digitalisation des données, ainsi qu’une formation adaptée des professionnels intervenant sur le terrain.

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Sur le plan financier, Alliance Droits et Santé plaide pour une mobilisation des ressources, à la fois publiques et privées. Elle encourage notamment la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et la mise en place de fonds dédiés, traçables et évalués régulièrement.

Source : AIB

Résumé de Diane SAWADOGO/ MoussoNews

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