Banfora : Il poursuit son ex-copine pour un vol de 70 000 FCFA

Ex-couple désormais en conflit judiciaire, Joseph et Djami (noms d’emprunt) ont comparu devant le TGI de Banfora pour un litige autour de la somme de 70 000 FCFA. Djami est poursuivie par son ex-petit qui l’accuse de lui avoir dérobé son argent.

Les faits remontent à 2023, quelques temps après la rupture des deux étudiants. Selon les témoignages, Joseph aurait repris contact avec Djami en prétextant devoir subir une intervention chirurgicale. Inquiet du risque qu’elle pourrait comporter, il a souhaité au préalable faire la paix avec elle. Les deux avaient donc décidé de repartir sur la base d’une amitié. C’est sur cette base que Joseph aurait demandé à son amie de lui cuisiner quelques mets.

Djami lui a alors livré la nourriture dans ses plats à elle. Plus tard dans l’année, Djami a dû quitter Banfora pour poursuivre ses études. Mais avant, elle était bien décidée à récupérer ses plats. Pour ce faire, elle s’est rendue la veille de son départ à 22h chez le jeune homme dans l’espoir de les récupérer. Après avoir aperçu de la lumière à l’intérieur de la cour et sous le conseil de la voisine, Djami entre mais découvre que le propriétaire des lieux était absent. Agacée, elle lui laisse un message on ne peut plus clair : « Demain, je veux mes plats et c’est non négociable. »

Jusque-là, les deux versions concordent, sauf qu’à la fin Joseph déclare ne pas avoir quitté sa maison après 18h et n’avoir reçu aucune visite. Plus tard, il se rend compte qu’il a perdu la somme de 70 000 FCFA. Il soupçonne Djami, qu’il appelle directement, mais, face à son manque de réactivité, il décide d’emmener l’affaire devant la justice.

À la question du procureur de savoir s’il y avait réellement de l’argent dans la maison de Joseph le jour du passage de son ex-copine, étant donné qu’il ne verrouille que rarement sa porte quand il est absent et qu’il n’avait pas vérifié lui-même la présence de l’argent le jour des faits ou la veille, Joseph perd son sang-froid, amenant le président du tribunal à le ramener à l’ordre.

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Après des échanges houleux entre les deux parties, et faute de preuves suffisantes, le procureur a requis la relaxe de Djami au bénéfice du doute.

Source: Tiwana 24

Mouniirah DEME (Stagiaire) / Mousso News

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