Le bouroumbouri en langue nationale ou ‘’ amarante’’ en français est une feuille alimentaire connue et cultivée au Burkina Faso. Mais pas assez selon Horti Plus. Une campagne média et de communication est lancée ce 3 juin 2025 à Ouagadougou, afin de présenter l’immense vertu nutritionnelle de cette feuille.
« L’amarante est riche. Riche en protéine, vitamine et fibre », informe avec conviction Benhazir Carine Ilboudo, chargée de communication du projet Horti Plus. En plus de cette immensité nutritionnelle, elle est aussi source de revenue pour beaucoup de femmes, ajoute Aboubacar Gnanou, directeur du projet Horti Plus, une initiative que porte cinq (5) structures nationales et internationales.
Leur slogan : cultiver le succès. En lançant ainsi la campagne média et de communication, l’objectif est de sensibiliser et d’encourager les populations à la culture et la consommation de l’amarante. Il s’agit aussi de sensibiliser sur l’importance d’une alimentaire saine, variée et équilibrée. « Nous voulons véritablement encourager les populations à intégrer dans leur habitudes alimentaires, l’amarante », insiste Carine Ilboudo.
Les cibles particulières sont les femmes, les femmes enceintes, les femmes allaitants et les enfants.
Un concours culinaire pour plus d’impact
Pour atteindre les objectifs, la campagne de communication et média a intégré un culinaire au profit des coopératives et associations. « Toute personne disposant d’un compte Facebook et passionnée de cuisine peut aussi participer », informe la chargée de communication. Il débute le 4 juin jusqu’au 22.
Les candidats devront mettre l’accent sur la diversité culinaire qu’offre cette feuille légume et d’encourager sa consommation et sa culture à travers la réalisation d’une vidéo de met à base d’amarante.
D’une durée de quatre (4) ans, Horti Plus travaille sur 6 spéculations dont entre autres l’amarante, les choux, la tomate, l’oignon, la fraise, … « Notre objectif est d’apporter notre contribution en matière de sécurité alimentaire au profit de la communauté », rappelle M. Gnanou.
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Le projet intervient dans 5 zones avec 7 coopératives. Agricoach est par exemple une innovation du projet qui permet aux agriculteurs d’adopter de bonnes pratiques en suivant des vidéos de courte durée. « Ces vidéos sont produites et mises sur des tablettes qui sont offertes aux coopératives afin qu’ils suivent au besoin. Ils sont également formés à la gestion de finances », commente le directeur.
A cela s’ajoute NitriCoach qui permet aux communautés d’adopter les bonnes pratiques nutritionnelles afin d’améliorer la diversité alimentaire à travers la consommation de fruits et légumes.
Julie Jessica/MoussoNews
