Le président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (CN-CES), Bassolma Bazié exhorte les Africains à s’unir pour protéger les dirigeants de l’AES et leurs idéaux, garants selon lui de la souveraineté africaine face à l’impérialisme. C’était autour d’une conférence sur le panafricanisme et la dynamique de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) tenue le samedi 1er novembre 2025 à Ouagadougou.
« La sécurité des trois chefs d’État de l’AES, le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso, et les généraux Assimi Goïta du Mali et Abdourahamane Tiani du Niger dépendra de la solidarité, de l’action concertée et de la vigilance face à l’impérialisme », a-t-il affirmé.
Pour le président de la CN-CES, la dynamique enclenchée dans l’espace AES traduit la volonté de ces trois dirigeants de conduire leurs peuples vers la souveraineté nationale et le développement endogène. Il a insisté sur l’importance d’une conscience panafricaine forte, capable de préserver les acquis de cette nouvelle orientation politique dans la sous-région.
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Revenant sur l’histoire du continent, Bassolma Bazié a rappelé que les ancêtres africains se sont battus pour la Farafina, les terres africaines et pour la dignité de l’homme noir, mise à mal par la traite négrière, la colonisation et aujourd’hui, le néocolonialisme. « Le dénominateur commun reste la déshumanisation de l’homme noir. Il s’agit désormais de faire en sorte que, sur les plans politique, économique et culturel, l’homme noir retrouve sa valeur et sa place dans le monde », a-t-il déclaré.

Le président de la CN-CES a rendu hommage aux Afrodescendants présents à la rencontre pour leur solidarité avec le peuple burkinabè et salué les figures historiques africaines qui, à travers les générations, ont lutté pour la liberté et la souveraineté du continent.
Source : AIB
Diane SAWADOGO/ MoussoNews




