Beauté : Astou J ouvre un salon pour valoriser les coiffures africaines

Astou J fait la promotion des coiffures africaines sur les réseaux sociaux. Dans la continuité de son engagement, elle a inauguré à Ouagadougou un institut de beauté dédié exclusivement aux coiffures africaines le samedi 20 juillet 2024.

Après les réseaux sociaux où elle fait depuis quelques années la promotion des coiffures traditionnelles, Astou Somé a franchi une nouvelle étape en ouvrant l’Institut de Beauté by Astou J.

Cet institut propose des coiffures traditionnelles telles que les panm mooré , les nattes, les tapis et les locks. «Au début, je ne voulais pas ouvrir un salon, je voulais juste promouvoir les coiffures africaines, mais les gens n’aiment pas aller au marché pour se faire ce genre de tresses à cause de la saleté des lieux », explique Astou.

Cependant l’ouverture du salon n’a pas été facile. Du Siao à Kalgondin, en passant par Cissin et la Patte d’Oie, elle a rencontré de nombreux obstacles liés aux locaux où elle souhaitait installer son institut. « Au Siao, on m’a dit de quitter parce que le propriétaire voulait y habiter, mais un an plus tard, la maison est toujours vide », raconte-t-Astou.

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Carol Sorgho, assistante de direction a exprimé sa fierté pour pour son amie Astou : « Au départ, quand elle m’a dit vouloir promouvoir les tresses africaines, j’ai trouvé l’idée tellement noble parce qu’avec les mèches brésiliennes, on a tendance à oublier nos cultures », note-t-elle.

Épiphanie Bognini, une proche de la promotrice du salon a également salué l’initiative. Elle invite les amoureux des cheveux naturels à adopter les tresses africaines. « Les tresses naturelles mettent en valeur notre culture et notre héritage. Il faut encourager leur port parce que c’est moins coûteux et cela permet au cuir chevelu de se reposer », explique Épiphanie enthousiaste.

L’Institut de Beauté by Astou J est ouvert tous les jours de la semaine et propose également des coiffures pour hommes, des services de pédicure et manucure et prochainement, des séances de massage.

«Je ne pose pas de perruques dans mon institut et jamais je ne le ferai. C’est pour cela que je me bats», souligne Astou.

Asmine Zerbo (stagiaire) MoussoNews